Emmanuel Kant, Philosophie, raison, métaphysique, esthétique, logique, connaissance, dogme, Platon, liberté
On a toute une série de questions portant sur des questions métaphysiques. Notre esprit recherche une unité au-delà du je pense, qui synthétise les expériences. Notre raison cherche une unité supérieure qui achève l'examen. Notre connaissance est de trouver l'inconditionné qui achève l'unité de la connaissance. C'est cela la raison, c'est-à-dire achever et porter jusqu'à son achèvement l'unité. Il y a une unité au-dessus du je pense, qui tient à un inconditionné. La raison est la recherche d'une unité portée sur l'achèvement, avec un inconditionné qui obéit à notre raison.
[...] Notre esprit éprouve un besoin bcp plus élevé que d'épeler les phénomènes. Notre raison veut s'élever à des pensées plus hautes que l'expérience et de la connaissance. Les Idées de Platon sont utiles cd que ce n'est pas réel et c'est une chimère. La République de Platon est utopique mais le livre n'est pas non avenu et est nécessaire car ne peut être appliqué. On en a d'autant plus besoin des Idées qu'elles ne sont pas applicables. On ne peut représenter l'idée in concreto mais ce n'est pas grave. [...]
[...] L'unité du pdv du sujet : le je pense est purement logique et c'est une pure fonction c'est-à-dire que l'on a une unité du sujet qui se nomme l'âme. L'âme existe d'une autre manière que les objets d'expérience : on a aussi l'âme existant comme idée. La première grande unité est donc l'âme. Les 3 grandes idées kantiennes de la raison Ensuite, on a l'unité absolue de la série des conditions de phénomènes c'est-à-dire de tous les phénomènes c'est-à-dire du monde dans sa mondialité. Sauf que le monde dans sa mondialité, je n'en ai aucune expérience précise. [...]
[...] TP 452 : « La dialectique nous apprend en même temps cette particularité, que la raison humaine à un penchant naturel à sortir de ses limites » = Un coup négatif pour dénoncer la métaphysique dogmatique et positif pour affirmer la volonté de sortir de l'expérience. Nous voulons sortir de l'expérience non par des raisonnements mais par la raison. Les raisonnements ne sont pas le fait de la raison mais de l'entendement tandis que notre raison pose des principes et ne les déduit pas. Elle les pose de manière a priori. Quelle utilité pratique ? Kant est souvent injuste envers Platon. [...]
[...] De toutes les idées de la raison, l'idée de liberté est la plus haute dont les autres dépendent. Préface de la 2[nde] critique : « Le concept de liberté forme la clé de voute de tout l'édifice de la raison pure et de la raison spéculative ». Parmi ces idées, celle du milieu à savoir la liberté, comporte les 2 autres. Avant, on disait la synthèse est le je pense. Ensuite, on dit que on a les 3 grandes idées de la raison : et plus haut encore que ces idées on a la 4[ème], l'idée de liberté, idée essentielle et on ne peut en faire l'économie c'est-à-dire que l'on doit poser la liberté mais une idée restant éminemment problématique c'est-à-dire que l'on ne connait pas la liberté : le pt culminant de la métaphysique n'est plus l'étang suprême c'est-à-dire Dieu mais le pt culminant à partir de mtn est la liberté de l'homme, non pas pr évacuer les autres idées mais pour montrer que c'est à partir de la liberté de l'Homme que l'on pourra parler de Dieu et du monde. [...]
[...] Auj, c'est plus car on a une unité au-dessus mais c'est une unité d'un autre ordre et on ne peut pas en faire l'économie. On porte l'accent sur un versant ou l'autre : d'un côté, Kant détruit la métaphysique dogmatique c'est-à-dire qui prétend connaitre l'inconditionné (qui ne dit pas de différences entre connaissance de l'inconditionné et de la nature) pour refonder la métaphysique et permettre que nous puissions parler rigoureusement de ces questions. Tous les raisonnements dogmatiques qui confondent les deux sont illusoires et détruits par Kant. Nous n'avons pas de connaissance stricto sensu de l'inconditionné. [...]
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