travail, technique, travail industriel, travail libérateur, développement, progrès
Dans les chapitres précédents, nous avons placé l'homme dans le monde ainsi que ses tentatives afin de le découvrir et de le comprendre. L'homme ne fait pas que subir la négativité, il construit, façonne, crée un monde qui lui ressemble mais un monde qui lui résiste. Le travail raconte l'histoire de cette résistance, de cette lutte entre la matière et l'esprit, entre la nature et la culture, entre les éléments et les idées.
[...] - L'esclavage est un travail forcé, l'esclave effectue le travail déshonorant, c'est-à-dire ce qui est de l'ordre du corps, du besoin, de la survie. Pour les Grecs, ce ne sont pas des tâches spécifiquement humaines. Pour que le citoyen soit libre, il faut qu'il soit libéré de ses besoins il travaille quand même mais effectue des activités spécifiquement humaines : la vie contemplative (purement intellectuelle). Pour que l'homme soit libre, il faut qu'il y ait d'autres hommes pour s'occuper de ses besoins vitaux. [...]
[...] Philosophie LA CULTURE LE TRAVAIL ET LA TECHNIQUE, L'ART Introduction : Définition de la culture : La culture est ce qui s'oppose { la nature : elle est ce que l'homme ajoute { la nature différence inné /acquis. Culture se rapporte à civilisation. Culture est synonyme de savoir, d'érudition somme de connaissances. Le travail et la technique Introduction : Le travail est synonyme d'activité agir, entreprise afin de satisfaire nos besoins, puis nos désirs rémunération. C'est une activité transformatrice : intériorité (éducation) / extériorité (artisanat). Technique [...]
[...] La manière dont nous voyons la vie sociale est un héritage de la vision aristotélicienne. - L'école est un lieu de l'activité libérale (skolé) car on ne développe que les facultés intellectuelles. - H. Arendt utilise cette analyse pour montrer que plus le travailleur travaille pour la satisfaction de ses besoins, plus il le trouvera comme une condamnation, une punition. Au contraire, plus le travail est entrepris pour autre chose que la satisfaction des besoins, plus le travailleur s'y reconnaitra, sera reconnu socialement et y prendra du plaisir. [...]
[...] Par sa force, sa volonté, l'homme veut dominer et maitriser ce qui l'entoure, et toute histoire de l'homme raconte le travail comme on peut dire que le travail raconte l'histoire de l'homme. Qu'il soit accomplissement, bonheur ou souffrance, œuvre ou asservissement, le travail est au centre de toute existence. Pourquoi travailler, si c'est contraignant et pénible ? Le travail permet-il le progrès, le développement ? Le travail peut d'abord être vécu comme une aliénation : en effet, on le fait avec peu d'enthousiasme. [...]
[...] Il ne distingue plus le travail de la vie (il travaille après 60ans, plus de 35h/semaine) équilibre passion/travail. Plus le travailleur oublie que son travail est lié à ses besoins vitaux, plus il peut avoir de plaisir au travail : - le travailleur non épanoui subit une triple peine : il n'aime pas son travail, ne s'y reconnait pas, n'y prend pas de plaisir et il est dévalorisé socialement dichotomie travailleur/individu. - celui qui se reconnait dans son travail au contraire, un triple gain, même si le travail doit toujours subvenir aux besoins. [...]
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