Le travail a été considéré de tout temps comme une activité pénible. Par exemple dans l'Antiquité grecque où le travail était jugé comme une aliénation de la liberté. C'est pour cela qu'il était réservé aux serviteurs et aux esclaves. De même, dans la Genèse et dans la tradition judéo-chrétienne qui la prolonge, le travail imposé à l'Homme est une conséquence du péché originel d'Adam et Eve. Ainsi, Dieu condamna l'humanité à travailler la terre pour survivre et non plus à profiter simplement des dons de la Nature. On ne peut nier que le travail est utile et nécessaire mais chaque être doué de raison rêve inconsciemment d'y échapper. C'est par tous ces aspects dévalorisants qu'on en vient à se demander si le travail n'est que servitude pour l'âme humaine ou bien s'il peut lui apporter quelque réconfort (...)
[...] La survie n'est pas acquise définitivement. La vente est l'occasion de l'extorsion du travail. Le salaire n'est que la contre valeur minimum des marchandises réputées nécessaires à la reconstitution physiologique de la force de travail. Le RMI fonctionne comme la contre valeur minimum des marchandises nécessaires à la reconstitution d'une force de travail qui n'est pas en activité, le SMIC pour une force de travail qui est en activité. Le salaire prolétaire est un salaire inique. Le salaire bourgeois selon Marx : "La bourgeoisie produit ses propres fossoyeurs". [...]
[...] Freud ira jusqu'à affirmer que son travail permet à l'individu de s'insérer dans la société, y trouver sa place et même de prendre du plaisir. En réponse à la question posée, on répondra que le travail n'est pas que servitude en cela qu'en dehors de ses contraintes et de l'aliénation de la liberté qu'il implique, il peut tout aussi bien réjouir et libérer le travailleur. Correction. *travail : ensemble des activités humaines coordonnées en vue de produire quelque chose. C'est-à-dire activité de production, activité pénible. [...]
[...] Dans Travail salarié et capital, Karl Marx insiste sur le fait que l'activité de travailler ne fait pas partie de la vie du salarié mais bien plutôt que la fin de la journée de travail marque le commencement de la vie du salarié en tant que sujet libre. Quand il travaille, le sujet ne vit pas ; il travaille pour vivre. Cette proposition marque le caractère contraint et indispensable du travail. On peut remarquer que l'activité de travailler s'oppose à celle de vivre en cela qu'elles ne peuvent se dérouler en même temps. [...]
[...] Ce n'est pas parce que le travail est pénible, contraignant, qu'il nous libère. Selon Descartes, si l'Homme était adapté à la Nature, il ne produirait pas de technique. Il n'y a que la contrainte du travail qui nous est imposée parce que l'on est fait pour la Nature, qui nous libère des contraintes naturelles. Selon Kant, ce n'est que par la contrainte que l'Homme est convoqué à développer ses facultés. S'il n'avait pas été contraint au travail, il en serait resté au repos stérile, n'aurait pas développé son humanité . [...]
[...] Le travail n'est-il que servitude ? Devoir. Le travail a été considéré de tous temps comme une activité pénible. Par exemple dans l'Antiquité grecque où le travail était jugé comme une aliénation de la liberté. C'est pour cela qu'il était réservé aux serviteurs et aux esclaves. De même, dans la Genèse et dans la tradition judéo-chrétienne qui la prolonge, le travail imposé à l'Homme est une conséquence du péché originel d'Adam et Eve. Ainsi, Dieu condamna l'humanité à travailler la terre pour survivre et non plus à profiter simplement des dons de la Nature. [...]
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