Aliénation/mécanisation//machine/routine gestuelle/régression de la main./Troc/système d'argent
Le travail est une notion difficile à définir. Il existe une pluralité de sens pouvant être donnée au monde du travail, mais également des civilisations où la notion de travail n'a aucun sens. Il faut faire attention à l'ethnocentrisme. Il faut avoir un travail et c'est vu comme un moyen de s'insérer dans la société. On cherche à qualifier et à quantifier le travail. Le travail est une activité, le problème est de discerner ce qu'est une activité que l'on va appeler travail. Il n'y a jamais d'unanimité chez l'homme pour reconnaître ce qu'est un travail. Il peut y avoir des contradictions. Certains considèrent qu'un homme qui ne travaille pas n'est pas un homme. Le travail est lié à des enjeux politiques, économiques et occupe deux grandes positions. Le travail est le propre de l'homme et il est une donnée essentielle de l'être humain.
La phrase « arbeit makh frei » est une position anecdotique dont on pourrait se passer.
[...] Lafargue montre ce qu'est la paresse : un vice moral et politique. Exemple : Brodsky, prix Nobel de littérature en 1987, a connu un certain nombre d'ennuis avant d'arriver jusque-là : dix chefs d'accusation sont portés contre lui. D'une part, Brodsky veut rentrer seul en littérature et ne travaille pas officiellement. Il se permet de penser à la mort dans ses poèmes. Il se rebelle contre le système communiste. Il est accusé de fainéantise. On peut penser qu'il n'y a pas de différence entre un système ultra communiste et un système ultra capitaliste, dans la mesure où l'on fait l'apologie du travail. [...]
[...] Le travail permet de se projeter dans le futur. L'activité même oblige à développer la vertu et à nous dépasser. C'est une caractéristique de la maturité. L'école est une structure qui force à la contrainte. Si l'homme ne fait rien, c'est extrêmement dangereux, les gens dans les prisons ont des activités pour éviter l'ennui. L'homme qui s'ennuie est capable de faire n'importe quoi. On travaille pour le bien-être de l'humanité et pour soi. Le travail apprend à s'intéresser momentanément au moment présent en sachant que c'esp positif plus tard. [...]
[...] L'ouvrier acquiert une dextérité. Le délai d'apprentissage est très limité donc avantageux, on n'a pas besoin d'ouvriers qualifiés. L'individu devient interchangeable. On cherche à diminuer le coût de production. A chaque division du travail, le gain pour la manufacture devient considérable. Là où Adam Smith se trompe dans la division du travail, c'est en prétendant que la division du travail n'est pas possible pour l'agriculture. Certaines logiques économiques vont se mettre en place. La division du travail aura un impact social. [...]
[...] L'argent suppose une reconnaissance sociale. Mais qui va fabriquer l'argent ? L'argent doit être régulé par une instance politique ou sociale reconnue. Ce n'est pas une marchandise. Celui qui transforme l'argent en n'étant pas une autorité compétente commet un délit. La fabrication de fausse monnaie ou de faux billets est sanctionnée sévèrement. Il est important de contrôler la circulation de l'argent. Les marchandises vont acquérir un prix. La question du prix va être fondamentale parce qu'on va quantifier les objets et les comparer. [...]
[...] Ils vont travailler pour récupérer le capital que le capitaliste à mis en place. Il faut récupérer l'investissement de départ. Le salarié va travailler pour le capitaliste, c'est ce qu'on va appeler le sur travail. Exemple : si un ouvrier travaille dix heures dans la journée, et qu'il tente de rembourser le coût du capital, le capitaliste va essayer de la faire travailler deux heures de plus. Le capitaliste achète du travail, mais ce n'est pas forcément bien de trop faire travailler, car ce ne sera pas rentable. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture