Livre I complet (54 chapitres) des Commentaires sur la guerre des Gaules (De Bello Gallico) de César. Chaque chapitre comporte : le texte latin, une traduction littéraire et une traduction en mot à mot juxtalinéaire.
[...] César fit la fin (cessa) de parler, et se retira vers les siens, et commanda aux siens qu'ils ne lançassent-de-leur-côté pas du tout quelque trait contre les ennemis. Car bien qu'il vît le combat d'une légion choisie avec (contre) de la cavalerie devoir être sans aucun danger, cependant il pensait ne pas devoir être risqué (qu'il ne fallait pas risquer) que, les ennemis ayant été battus, il pût être dit eux avoir été enveloppés par lui-même dans un entretien au-moyen-de la foi donnée. [...]
[...] Nihilo setius Caesar, ut ante constituerat, duas acies hostem propulsare, tertiam opus perficere iussit. Munitis castris duas ibi legiones reliquit et partem auxiliorum, quattuor reliquas legiones in castra maiora reduxit. Voyant qu'Arioviste se tenait renfermé dans son camp, César, afin de n'être pas plus longtemps séparé des subsistances, choisit une position avantageuse à environ six cents pas au-delà de celle que les Germains occupaient, et ayant formé son armée sur trois lignes, il vint occuper cette position. II fit tenir la première et la seconde sous les armes et travailler la troisième aux retranchements. [...]
[...] Diviciacos, tout en larmes, embrasse César et le supplie de ne prendre contre son frère aucune résolution sévère: il convient de la vérité de ces accusations, et personne n'en est plus affligé que lui; il avait lui-même, par son crédit parmi ses concitoyens et dans le reste de la Gaule, contribué à l'élévation d'un frère qui n'en avait aucun à cause de sa jeunesse; et celui-ci s'était depuis servi de son influence et de sa supériorité, non seulement pour affaiblir son pouvoir, mais encore pour essayer de le perdre. Cependant l'amour fraternel et l'opinion publique le retiennent. [...]
[...] S'il faisait passer dans la Gaule un grand nombre de Germains, c'était pour sa propre sûreté et non pour attaquer les Gaulois; la preuve c'est qu'il n'était venu que parce qu'on l'avait appelé; que loin d'être l'agresseur, il n'avait fait que se défendre. Il était entré en Gaule avant les Romains; jamais, avant ce temps, une armée romaine n'avait dépassé les limites de la province. Que lui voulait-on? Pourquoi venait-on sur ses terres? Cette partie de la Gaule était sa province, comme celle-là était la nôtre. De même qu'on ne lui permettait pas d'envahir nos frontières, de même aussi c'était de notre part une iniquité que de l'interpeller dans l'exercice de son droit. [...]
[...] Quibus proeliis calamitatibusque fractos, qui et sua uirtute et populi Romani hospitio atque amicitia plurimum ante in Gallia potuissent, coactos esse Sequanis obsides dare nobilissimos ciuitatis et iure iurando ciuitatem obstringere sese neque obsides repetituros neque auxilium a populo Romano imploraturos neque recusaturos quo minus perpetuo sub illorum dicione atque imperio essent. Unum se esse ex omni ciuitate Haeduorum qui adduci non potuerit ut iuraret aut liberos suos obsides daret. Ob eam rem se ex ciuitate profugisse et Romam ad senatum uenisse auxilium postulatum, quod solus neque iure iurando neque obsidibus teneretur. [...]
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