Fiche sur la tolérance niveau lycée en philosophie. 2 pages
«Le 16 novembre 1995, date du cinquantième anniversaire de l'Organisation, les États membres de l'UNESCO ont adopté une Déclaration de principes sur la tolérance. Ils y affirment notamment que la tolérance n'est ni complaisance ni indifférence. C'est le respect et l'appréciation de la richesse et de la diversité des cultures de notre monde, de nos modes d'expression et de nos manières d'exprimer notre qualité d'êtres humains.
Qu'est-ce que la tolérance?
Enjeux
Essentiel
[...] Tolérance Qu'est-ce que la tolérance? 16 novembre 1995, date du cinquantième anniversaire de l'Organisation, les États membres de l'UNESCO ont adopté une Déclaration de principes sur la tolérance. Ils y affirment notamment que la tolérance n'est ni complaisance ni indifférence. C'est le respect et l'appréciation de la richesse et de la diversité des cultures de notre monde, de nos modes d'expression et de nos manières d'exprimer notre qualité d'êtres humains. La tolérance est la reconnaissance des droits universels de la personne humaine et des libertés fondamentales d'autrui. [...]
[...] L'indulgence est un trait de la vieillesse quand celle-ci est un mûrissement et non un durcissement ou un pourrissement. Tolérance et complicité La complicité est une association dans le mal. Dans le langage juridique, comme dans le langage courant, il n'y a complicité que dans un délit. En ce sens-là, il peut arriver que l'on tolère une situation, une conduite, parce que cela fait «son affaire», comme on dit familièrement. Cette tolérance fournit un alibi, une excuse, un prétexte. Cette forme de tolérance dure le temps d'un intérêt commun et provisoire.» . [...]
[...] La modération est-elle un abandon? Si toute sagesse est l'acceptation de quelque incohérence, ne faut-il pas placer la sagesse du côté de l'imperfection, et non pas du côté du bien?» Le «Tout ou rien» est le propre de l'intolérant. L'intolérance est raide et abstraite; la vie est souple et «impure». Dans l'idée de tolérance, il y a l'idée de délai. On tolère facilement une situation ou une personne que l'on est sûr de pouvoir éviter ou neutraliser, à son gré ou prochainement. [...]
[...] Oui, sans doute. Le goût des autres nous heurte souvent et nous n'avons peut-être pas assez le goût pour les autres. Il ne s'agit pas bien sûr de prôner une sorte de bienveillance générale et de consensus mou autour d'un pseudo-humanisme nourri de bonne conscience. La comédie humaine serait trop triste sans les colères des uns contre les autres. Mais ce qui domine aujourd'hui, malgré un discours officiel pétri de "tolérance" et de "liberté", c'est souvent la haine de l'autre même si elle n'ose pas dire son nom et se camoufle derrière les mots d'ordre à la mode.» Essentiel «Tolérance s'oppose, bien sûr, à intolérance, mais cela ne nous avance guère. [...]
[...] Si l'on veut sortir de cette conception et de cette pratique de la tolérance, il faut passer à l'idée de respect. Si , au lieu de tolérer l'autre, c'est-à-dire le différent et même l'opposant, je m'efforce de le comprendre et de le respecter, je fais preuve de force et de confiance. Confiance dans la raison et dans le bien. Au-delà du respect, on entre dans l'ordre de la charité. Je ne sais pas que saint Paul ait jamais prêché la tolérance, mais il écrit: «L'amour est patient, il ne s'irrite pas, il supporte tout, croit tout, espère tout, endure tout.». [...]
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