Le temps est une réalité énigmatique. C'est une réalité difficile à définir. Saint Augustin fait remarquer que chacun pense savoir intuitivement ce qu'est le temps mais que personne n'est réellement capable de l'expliquer quand on veut le verbaliser. Il est difficile de définir conceptuellement le temps. « Période qui s'écoule entre un évènement donné dit antérieur et un élément suivant dit postérieur ». « Changement irréversible ». « Milieu indéfini et homogène dans lequel se déroule des évènements ».
Ce que montrait aussi St Augustin c'est que finalement il n'y a de réel que le présent, et encore il n'existe comme présent qu'à condition de devenir immédiatement du passé. Pour Saint Augustin il ne faut pas parler de trois temps (passé, présent, futur) mais il faut parler du présent du passé (la mémoire) où nous essayons de retrouver le passé à partir du présent. Ensuite il y a le présent du présent qui est l'attention à la vie et à ce qui s'y déroule, et le présent du futur qui est l'attente. Nous essayons d'anticiper le futur. L'existence humaine est avant tout une existence temporelle. C'est une existence limitée en particulier par la mort. Cette inévitabilité de la mort nous pousse à vivre car si nous étions éternels nous pourrions toujours repousser à demain. Mais quand on est poussé par la vie le temps est intense (...)
[...] Il faut accepter la dimension temporelle de notre existence. La mort ne s'oppose pas au bonheur. Le sage est libre même dans les chaines car il fait ce qui dépend de lui et demeure tranquille à l'égard de ce qui ne dépend pas de lui. Tout ce qui st né doit mourir. Seule la raison peut nous éclairer sur la nature des choses et donc nous conduire à la liberté, qui est adhésion à la nécessité qui gouverne le monde. [...]
[...] La mort absurde Pour SARTRE la mort n'est pas comparable aux autres possibles parce que ma mort met un terme à ma conscience, elle est en dehors et au-delà de cette conscience. Elle m'échappe totalement au même titre que ma naissance. Ne transcendant pas ma mort je ne puis décider de son sens. Ma mort ne m'appartient pas, elle appartient aux autres. Ma mort ne donnera pas à ma vie son sens définitif que dans la conscience d'autrui. La mort nous vole notre existence. Tant que je vis, je puis changer le cours de mon existence, transcender l'image, le personnage dans lequel les autres m'enferment. [...]
[...] Dès lors on n'apprend pas à mourir, la mort s'improvise du premier coup et en un seul coup. La crainte de la mort se double d'une peur de la souffrance. C'est pour cette raison que de nos jours se pose le problème de l'euthanasie, c'est-à-dire de la bonne mort, de la mort sans la souffrance La philosophie et la mort Les philosophes n'ont pu rester indifférents devant le problème de la mort. Ils ont défini à la fois une explication et une attitude en face de la mort. [...]
[...] Ce qui importe c'est ce qui existe dans le présent. Ce qu'il faut mettre à jour c'est un ensemble de structures objectives, l'individu n'étant que le produit de ces structures. En ce début de XXI° siècle le structuralisme a perdu beaucoup de son influence au profit de la phénoménologie. Au contraire cette théorie accorde une place prépondérante au sujet. D. La mort La mort est le signe le plus radical de la finitude humaine. Les êtres vivants sont appelés à mourir. [...]
[...] KANT fait remarquer, ressortir ce qu'il y a d'irréductible aux arguments et aux concepts dans l'existence proprement dite. L'existence n'est pas un concept contenu dans un autre concept. L'existence est toute autre chose que le concept, elle se situe sur un tout autre plan que l'enchaînement des idées. Une fortune de 100 thalers réels n'est pas un autre concept, un concept plus parfait, plus complexe que la simple idée de 100 thalers. Seulement dans un cas cette fortune existe, dans l'autre pas. [...]
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