Le sujet, au sens philosophique du terme, ne renvoie pas au sujet par exemple d'un récit, d'un tableau, d'une conférence... mais renvoie à l'idée de subjectivité.
Dans la subjectivité, se trouve un élément important : la capacité à se rapporter à soi-même, ses actes, ses émotions, ses idées... et se dire que ce sont les siens.
En ce sens, la subjectivité est la capacité qu'ont certains êtres à avoir un rapport à eux-mêmes, à se constituer comme un « moi », à dire « je » (...)
[...] Puis-je connaître avec certitude autrui ? Le corps et le langage montrent que nous ne sommes jamais dans une relation immédiate à l'autre. Le langage est un instrument de communication oral ou écrit composé de signes qui permettent un échange. C'est un outil qui en soi est neutre, mais qui peut être utilisé à diverses fins y compris la tromperie, l'hypocrisie, le mensonge On peut également observer des usages particuliers du langage comme l'ironie, les sous-entendus La complexité du langage se traduit aussi à travers la polysémie des mots. [...]
[...] Ainsi, cette conscience fait notre moi notre identité, au sens où elle fait notre singularité. L'hypothèse de l'inconscient Il s'agit d'un concept établi par le fondateur de la psychanalyse Freud. Destruction de l'inconscient freudien Le processus de refoulement et la genèse de l'inconscient Le cas d'Anna O ans. Elle a des troubles visuels, toux nerveuse très forte, dégoût pour la nourriture et elle ne boit pas. Elle a des troubles de langage et il lui arrive d'être dans des états de confusion mentale. [...]
[...] C'est pour cette raison que ce texte est fondamental dans l'histoire des idées. Le problème est que cette découverte est à la fois riche et pauvre. Elle est riche en tant que telle et tous les effets qu'elle aura, au sens où ce sujet cartésien est finalement abstrait, vide de toute personnalité. En ce sens, cette expérience vaut pour tout homme mais ne nous permet pas de répondre réellement à la question : Qui suis-je ? II] Le moi comme personne Qu'est-ce qui fait que nous sommes une personne ? [...]
[...] Premièrement, elle fait que nous sommes des êtres qui ont ce statut d'être, sujet ou personne au sens général. Deuxièmement, elle fait notre identité personnelle. En ce sens, le moi n'est pas seulement ce qui a conscience de soi mais il est cette conscience de soi, son contenu passé et présent. La conscience de soi constitue notre personnalité. Essai sur l'entendement humain de Locke, empiriste anglais XVIIe siècle. Livre II, chap 27 paragraphe 16. Le texte s'ouvre par des critiques qui consistent à refuser ce que Locke appelle l'âme, refus que l'âme puisse constituer notre identité personnelle. [...]
[...] Deux problèmes : Le sujet est-il un support originel, un individu unique et singulier ou n'est-il que la mosaïque de notre culture, de notre éducation, de nos rencontres Peut-on dire que nous avons toujours la même identité sachant que l'on ne cesse de changer ? Peut-on se connaître soi-même ? La conscience de soi est-elle une connaissance de soi ? Le moi comme sujet : une évidence vide ? De tout ce qui est, la connaissance de soi semble être la plus évidente. Il semblerait que connaître sa propre subjectivité soit la plus facile des connaissances pour cette raison que je suis l'être dont je suis le plus proche. Par le biais de la conscience de soi, mon moi me serait immédiatement accessible. [...]
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