écologie, crise écologique, théologie, Religion, dieu, nature, culture, Philippe Descola, ontologie, naturalisme, Lynn White, spiritualité
L'Homme est fait des mêmes atomes que la gourde, le singe, et la cathédrale. On a une continuité des physicalités et une discontinuité des intériorités. Il n'y a d'intériorité qu'humaine. On a un monde physique commun, mais une différence intérieure. Descartes et sa « res cogitans » et le monde non humain, comme nature muette réductible à des équations mathématiques.
Descola montre que chaque ontologie engendre des formes d'attachements différentes. Les ontologies ne sont pas que des manières de comprendre le monde, mais aussi une manière de nous situer dans le monde face aux autres êtres.
La catégorie de Nature par laquelle nous organisons le monde est problématique : on questionne les catégories en tant que catégories historiques.
[...] Profiter de la crise pour inventer une nouvelle catégorie. Dans le chap.3 de Par-delà la nature et la culture, le Grand partage, Descola veut faire une histoire du partage entre nature et culture en Occident. Pour Descola, ce partage entre nature et culture prend sa forme complète autour de la pensée de Descartes, Galilée, et une pensée effective en Occident = intériorité strictement réservée à l'Homme et intériorité qui ne bouge pas. Il retient deux étapes : tout d'abord, le concept grec de phusis, c'est-à-dire par nature et qui n'a pas le même sens pour nous. [...]
[...] Quel est celle engendrant la crise écologique ? « Il n'est de spiritualité moderne que honteuse carapatant toute extériorité dans l'immanence du social » = Dire que le monde est ressource est une manière de dire que le monde est extériorité car sert la vie humaine. On nie l'intériorité en la réintégrant dans l'usage humain. De plus, le propre de la spiritualité moderne est d'établir comme fin ultime la conso infinie. Pour Descola, la fonction transcendantale moderne est que le monde se donne comme ressource exploitable et renvoie donc à l'Homme lui-même. [...]
[...] Penser une nouvelle théologie : la solution ? F. d'Assise incarne une autre théologie donnant une grande place à la nature : « Il a voulu destituer l'Homme de son rang de roi de la création et instaurer une démocratie de toutes les créatures de Dieu ». Il est en contradiction avec la nouvelle théologie mais ne reprend pas l'ancienne = nouvelle théologie ou tous les éléments du monde sont ses frères ou sœurs et n'ont plus un support pour s'élever à Dieu ou la machine crée par Dieu qu'il faut comprendre. [...]
[...] Ce tournant prépare l'avènement aux sciences naturels. Les sciences et techniques modernes sont la continuation de la théologie naturelle. Une fois que l'on a fait une bonne généalogie, qu'est-ce que l'on fait ? : « Je doute, personnellement, que les répercussions écologiques désastreuses puissent être résolues par la technique ». = Si la science et la technique viennent de questions théologiques, on ne peut pas résoudre par la science et la technique. Le malheur nous vient d'une forme prise par la théologie. [...]
[...] Quelles sont les sources théologiques de la crise écologique ? Une explication théologique au problème environnemental : le christianisme Naturalisme = Tous les êtres sont de la même physicalité. L'Homme est fait des mêmes atomes que la gourde, le singe, et la cathédrale. On a une continuité des physicalités et discontinuité des intériorités. Il n'y a d'intériorité qu'humaine. On a un monde physique commun mais différence intérieure. Descartes et sa « res cogitans » et le monde non humain comme nature muette réductible à des équations mathématiques. [...]
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