Socrate, vie philosophique, ironie socratique, maïeutique, dimension ascétique, dimension politique, savoir, pensée, dialogue de l'âme, philosophie, recherche de l'universel
Socrate n'a rien écrit, nous n'avons aucune source de première main. C'est le modèle du philosophe, car il lie la raison et le dialogue. Dans la cité grecque, la raison est l'outil fondamental pour faire de la politique. La raison est dialogique (dialogue = rationalité). Lorsqu'on pense, même tout seul, cette discussion interne est toujours une forme de dialogue. Pour Socrate, la philosophie est comme le dialogue de l'âme avec elle-même. Cette conception dialogique se retrouve chez plein de philosophes, mais c'est Socrate qui l'a "conçut". Il est donc la figure par excellence de la philosophie par dialogue.
[...] » Les sensations sont réelles mais on ne peut pas les attribuer en tant que caractéristiques. Lorsque je ressens quelque chose, ma perception du monde est vraie, tant que ma perception est à moi. Ce sont des perceptions subjectives. Tout l'enjeu est de ne pas généraliser une opinion. Pourtant, c'est ce que font les sophistes. Il n'y a pas de véritable savoir à partir de sensation. Je ne peux pas généraliser mon opinion et en faire une propriété objective car c'est une sensation subjective. o Platon. [...]
[...] o Agathon prend la parole et propose une définition de l'amour et Socrate le couvre d'éloge et puis commence son travail de questionnement et Agathos finit par dire je trouve que je risque de venir de parler sans savoir de quoi je parle. Il se rend compte par lui-même que ce discours est vide de sens. C'est une feinte de Socrate. L'intérêt, c'est que Socrate ne dit jamais ce qu'il pense sous forme de savoir. La question de l'essence d'une chose Ex : « qu'est-ce que la beauté ? » o Diversité des réponses, recherche de l'unité. Socrate généralise beaucoup. Il ne demande pas des exemples de beauté mais bien ce qu'est la beauté en général. [...]
[...] Socrate sait qu'il ne sait rien. ▪ Savoir du non-savoir : « la seule chose que je sais, c'est que je ne sais rien. » Une vie philosophique o Savoir doctrinal x art de la question o Pas moraliste x amener autrui à s'interroger o Opinions particulières x idées/essences universelles o « Mission » philosophique o Modèle pour ses « disciples » - Le Banquet : Alcibiade, totalement amoureux de Socrate, fait un éloge de Socrate. Il dit que seule la présence de Socrate lui fait ressentir de la honte. [...]
[...] Socrate est incontournable et tous les philosophes ont un peu de Socrate en eux. La Cité est le lieu préféré de Socrate. Il attend de rencontrer des citoyens afin de nouer un dialogue. Il est marginal et très casanier (au sens où il n'est jamais, selon Platon, sorti de la ville d'Athènes). Dans Le Phèdre, Phèdre, jeune homme, fait remarquer que Socrate n'est jamais sorti d'Athènes pour découvrir la nature, d'autres peuples Il serait quelqu'un de marginal et de très casanier. [...]
[...] o Il se borne à poser des questions. Socrate n'est pas le dépositaire d'un savoir. Il pose juste des questions pour amener ses interlocuteurs à se rendre compte par eux-mêmes qu'ils ne savent en définitive rien de sûre, de stable. Il amène ses interlocuteurs à se rendre compte qu'eux, prétendant avoir une opinion et posséder un savoir ne savent en réalité rien de valable. o Afin de faire émerger chez ses interlocuteurs des contradictions. L'ironie socratique o Louer le discours de son interlocuteur afin qu'il en perçoive lui-même la fragilité. [...]
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