Il s'agit d'un cours complet sur les rapports entre société, travail et échanges. Le but est de montrer en quoi l'organisation du travail et des échanges est déterminant non seulement dans l'avènement du fait social mais aussi pour en comprendre la structure.
[...] Mounier). Mais, en tant que le travail permet la production d'objets qui ont une valeur d'échange (qui peuvent être vendus et dont on peut tirer un profit), il a une valeur marchande. Et Marx de dénoncer le mode d'organisation capitaliste du travail (la division technique du travail) qui le réduit à sa valeur marchande et pense son organisation en vue du profit maximum. Il sacrifie la valeur essentiellement humaine du travail, qui est le moyen, pour l'homme, de se réaliser. [...]
[...] L'homme, pour sa part, est doté d'un organe multifonctionnel, la main, dont l'usage, non réglé par l'instinct, est libre. L'homme est, par ailleurs, capable de concevoir et de construire des outils variés organes artificiels dont la conception et l'usage ne sont pas réglés par l'instinct mais par l'intelligence - celle de la conscience, qui permet à l'homme d'anticiper et d'inventer des modes d'actions complexes, impliquant l'outil. L'exécution d'un tâche est alors précédée et commandée par sa conception. Le travail requiert ainsi l'intervention de la conscience ou de l'esprit. [...]
[...] Le danger est qu'une telle société, éblouie par l'abondance de sa fécondité, prise dans le fonctionnement béat d'un processus sans fin, ne soit plus capable de reconnaître sa futilité - la futilité d'une vie qui ne se fixe ni ne se réalise en un sujet permanent qui dure après que son labeur est passé EXPLICATION I. L'animal laborans contre l'homo faber- Arendt distingue entre le travail et l'œuvre. Le travail consiste à produire des biens de consommation, voués à une destruction rapide. Il s'inscrit dans le prolongement des processus vitaux. Il prolonge le cycle de la nature et son produit ne dure pas. Son but premier est de satisfaire les besoins vitaux, la conservation de la vie naturelle. [...]
[...] Et c'est cette dernière forme qui, semble-t- il, a rapport avec la monnaie, car la monnaie est dans ce cas principe et fin de l'échange. (Politique, De moyen utilisé en vue d'une fin naturelle (satisfaction mutuelle des besoins), la monnaie devient fin en soi : la volonté de s'enrichir commande alors l'organisation des échanges. La notion de quantité de travail Aristote considère que la valeur d'échange du produit est fonction du besoin auquel il répond, bref, de sa valeur d'usage. Or, la valeur d'usage d'un produit est difficilement quantifiable. [...]
[...] L'existence de la maison humaine suppose, en effet, que l'homme ait conçu, imaginé dans son esprit les objets qui la compose, avant de les fabriquer (ce n'est pas le cas pour les objets de consommation). Et quelque chose de l'intemporalité des idées passe alors dans le produit, dans l'œuvre, qui acquiert ainsi une permanence que les objets de consommation n'ont pas. Oeuvrant ou fabriquant l'homme est l'homo faber : il transforme la matière en matériau, et le matériau en objet (ex : l'arbre en planches, et les planches en lit). L'objet de consommation ne suppose pas cette double transformation. [...]
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