17 juin 1789, les députés affirment le principe de souveraineté nationale ; le Roi renvoie Necker & concentre les troupes. Le peuple excédé par la cherté du pain tourne sa colère contre la Bastille. A l'exemple de Paris les villes se dotent de municipalité et refusent d'obéir aux agents du pouvoir royal. Dans les campagnes les paysans se révoltent contre les châtelains et exigent l'abolition des droits féodaux. Des rumeurs de complots aristocratiques se répandent ce qui pousse les paysans à s'armer. C'est le phénomène de la « grande peur » le 4 août l'assemblée abolit les privilèges et proclame le 26 la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. En tentant de fuir, le roi renforce le mouvement républicain. La Convention doit faire face à une coalition européenne qui craint une « croisade de la liberté » menée par la France. La Terreur est mise en place : l'invasion étrangère est repoussée mais les mesures économiques (gel des prix, lutte contre la spéculation) sont inefficaces. Napoléon incarne l'homme providentiel : il réorganise la France dans le cadre d'un régime spécialisé, garantit les fondamentaux bourgeois de la révolution, restaure la paix religieuse en signant le concordat avec le Saint Siège et met en place une administration efficace.
L'idée que l'on a des devoirs envers tous existe déjà avant la DDHC, c'est la notion chrétienne de la charité (parabole du Bon Samaritain), l'idée que l'homme a des droits en tant qu'homme avec les théories du droit naturel. Ainsi, chez Hobbes, sans le Léviathan il y a un droit de tout homme à toute chose ce qui crée l'état de guerre. Dans la DDHC, les notions d'homme et de citoyens sont liées : on ne devient homme qu'au sein de la société. La déclaration doit selon Lafayette « dire ce que tout le monde sait » mais en le déclarant cela lui donne plus de force.
La déclaration universelle des droits de l'homme accorde des droits économiques & sociaux (santé, éducation) qui sont moins abstraits que ceux de la DDHC (...)
[...] A l'inverse, le bilan dressé dans Candide est beaucoup plus sombre. En effet, le tremblement de terre de Lisbonne a eu lieu entre l'écriture de ces deux contes philosophiques et le jeune Candide doit lui aussi affronter foules d'obstacles qui le force à se détourner de la philosophie de son maître Pangloss. Ce dernier soutient ardemment que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes Voltaire critique ici indirectement les thèses de Leibniz et la philosophie optimiste de Wolf. [...]
[...] Pour lui, il faut changer les rôles de sujet et d'objet. Ainsi, ce n'est plus la raison qui peut connaître les choses sans passer par l'expérience, mais les objets qui doivent se régler sur notre connaissance. Ainsi, il déclare que nous ne connaissons a priori des choses que ce que nous y mettons nous mêmes. dans Préface de la seconde édition de la critique de la raison pure. Le devoir est un impératif catégorique, respecté de façon absolue, et s'oppose donc aux morales de l'intérêt. [...]
[...] Ainsi, il a fallu selon lui éprouver au préalable un certain plaisir afin de pouvoir exprimer un jugement sur le Beau. A l'inverse, la douleur explique que l'on puisse qualifier de laide une œuvre d'art. Néanmoins, selon Hume nous avons tendance à créer des normes, des systèmes de valeurs. Nous transformons ces impressions de sensations en impressions de réflexions Cependant, grâce à une certaine éducation nous pouvons retrouver le lien qui unit cette sensation première à notre jugement de valeur. [...]
[...] Goethe Goethe, créer le bildungsroman avec Les années d'apprentissage de Wilhem Meister, le héros s'enrichit et devient adulte à travers expériences et erreurs. Faust est inspiré d'un personnage réel du 16ème siècle qui se vantait d'avoir conclu un pacte avec le diable. Dans Faust première partie, le docteur Faust et le diable Méphistophélès l'esprit qui toujours nie le diable aide Faust à réaliser ses désirs, mais en échange, Faust accepte d'être damné dans l'au-delà. Méphistolès avait parié avec Dieu qu'il arriverait à lui enlever un de ses serviteurs ( de la même manière que pour Job) ce pacte durera jusqu'à l'instant où il dira instant, arrête toi si tu es beau Faust accepte car il pense que Méphistolès ne parviendra jamais à lui donner un tel instant qui comblerait ses aspirations infinies. [...]
[...] Chardin : gravité et sérieux, peintre de peintures mortes. Selon Malraux, Chardin est le créateur de la peinture moderne, il la libère de la soumission au réel au profit de la création artistique Boucher : peintre des Grâces auteur de scènes galantes, tableaux marqués par leur sensualité comme dans l'Odalisque. Fragonard, représente des scènes libertines, sous-entendus explicites, comme dans Les hasards heureux de l'escarpolette ; Le baiser à la dérobée ; Les tableaux de Fragonard mettent en scène l'érotisme (transgression qui va se produire, il donne des indices suggérant le plaisir, évoquant l'acte . [...]
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