Le mot français sens : étymologique : deux origines différentes : il prend deux sens fondamentaux différents : Sens, du latin sensus, du verbe SENTIRE : percevoir par les sens, percevoir par l'intelligence : comprendre. Et de cette origine latine de sens viennent donc les significations suivantes ; les sens en tant que organe de la perception et le sens ou le bon sens en tant que faculté de comprendre, de juger : Extension, dérivation de la perception par les sens. Troisièmement il y a le sens en tant que produit de l'activité de percevoir : La signification.
Etymologie germanique du mot « sens » : le sens désigne alors l'orientation ou la direction. Quoique dans le mot français sens il y ait donc en fait deux mots différents rassemblés en un seul, il se pourrait que ce rassemblement, cette fusion ne soit pas due au hasard, et que entre les cinq sens : signification, direction et orientation : il y ait bien une parenté profonde entre ces acceptions apparemment assez nettement différentes (...)
[...] La forme mobile de l'éternité. C'est dans ce monde là que les mathématiques peuvent trouver une application, alors qu'ailleurs elles ne trouvent pas à s'investir, elles n'ont que d'intérêt théorique ou propédeutique. Il y a deux mondes: il y a le monde des astres, céleste et il y a le monde sublunaire, le monde terrestre. La phusis essaye d'imiter la parfaite régularité astrale: régularité du retour des saisons. Il n'y a pas de mouvement circulaire. Les mouvements sont de haut en bas, ils sont l'expression d'une imperfection: s'il y a mouvement c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas. [...]
[...] Absurdité manifeste dans ce genre de vie. Il n'est pas admissible dans l'esprit d'Aristote. Aristote attribue à la vie politique qui est la vie valorisée par les grecs, au moins dans les discours, une finalité qui est l'honneur. La finalité première de la vie politique c'est l'honneur. L'honneur c'est la visibilité : être vu, exister parce qu'on est vu, à l'opposé de l'esclave et de la femme qui mènent une vie obscure, une vie privée de visibilité, obscure, privée de dimension publique, consacrée à la satisfaction des besoins, une vie qui garde quelque chose d'animal. [...]
[...] Construction de continuité dans la perception. Il est facile d'illustrer cette idée par une expérience simple : l'auditeur d'une mélodie perçoit une mélodie et non pas des notes successives. Ensemble de l'activité perceptive. La perception engage aussi l'imagination. L'imagination est cette faculté qui associe les sensations et qui leur donne une forme, qu'il va rester à l'entendement d'approuver ou de rejeter, d'après le jugement qu'il opèrera. Activité de proposition de forme. Prennent un sens. Instance qui va associer des sensations pour proposer des formes. [...]
[...] SI il y a une immortalité chez lui, elle est de deux espèces immortalité animale: une sous la forme de la reproduction : les individus périssent, l'espèce demeure : ils s'immortalisent par leurs descendants. Ils s'immortalisent par la pensée en portant l'esprit à se fixer sur des choses immortelles et impérissables : comme les vérités cosmiques. Les choses auxquelles on pense sont immortelles, éternelles. L'homme animal politique Genre Espèce La Politique, Livre chapitre 1 et 2 Qu'est-ce que définir une chose pour Aristote ? [...]
[...] + Polycopié Les différents genres de vie. Ethique à Nicomaque, Livre I chapitre III : AU chapitre premier du livre Aristote a posé la nécessité théorique, conceptuelle de la notion, la réalité d'un souverain bien, sans la détermination duquel la vie n'aurait pas de sens. Dans un deuxième temps, Aristote commence à chercher à quelles notions concrètes peut correspondre ce souverain bien posé comme une exigence théorique. La réponse qu'il donne est celle de tout le monde : que recherchons-nous fondamentalement dans la vie, sinon le bonheur ? [...]
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