Nécessité anthropologique, sentiment religieux, Ecole scolastique, Foi, raison, Copernic, Darwin
Durkheim : Religion : opposition sacré et profane Le sacré peut investir tous les éléments de l'existence, il est la valorisation d'un objet, d'une pratique ou d'une idée car elle entretiendrait une relation avec une divinité.
Etymologie de religion : « religare » = relier : il y a un lien double : - lien vertical (divinité croyant) - lien horizontal (entre les croyants)
Cicéron, De Natura de Orum (= de la Nature des Dieux) : Selon lui, religion vient de « religio » = « Dispositions bienveillantes, attentions, délicatesses, craintes et respect ».
[...] Dieu est l'être infini, l'homme l'être fini ; Dieu est parfait, l'homme imparfait ; Dieu éternel, l'homme temporel ; Dieu tout-puissant, l'homme impuissant ; Dieu saint, l'homme pêcheur. Dieu et l'homme sont des extrêmes : Dieu est absolument positif, la somme de toutes les réalités, l'homme est l'absolument négatif, la somme de toutes les nullités. Mais dans la religion, l'homme objective sa propre essence secrète. Il faut donc démontrer que cette opposition, cette division de l'homme et de Dieu, sur laquelle s'élève la religion, est une scission de l'homme et de sa propre essence. [...]
[...] Spinoza distingue deux formes d'interprétation : - délirante interprétation des phénomènes de la nature comme ci une force agissait sur elle - entendement interprétation qui porte sur les Ecritures Vision panthéiste de Spinoza Dieu est la nature et se confond avec tout ce qui existe. La philo comme étude de la nature et la véritable étude de Dieu. Règne de la nécessité : nature régit par des lois, plus je les connais plus je connais Dieu. Donc Dieu ne peut agir de l'extérieur car les lois de la nature sont l'expression même de Dieu. Il se compose d'une infinité d'attributs, l'homme n'en connaît que deux : - les Ecritures Pour Spinoza, l'âme n'est pas distincte du - l'Esprit corps. [...]
[...] - l'Homme a un besoin de croire anthropologique ? - c'est agréable pour l'homme de pouvoir croire ? La multiplicité des formes que revêt la divinité fait douter disproportion entre l'idée de Dieu et les manifestations culturelles. Il faut interroger la manière dont est vécue la Foi selon les différentes subjectivités si elle évacue la raison. La Foi croyance forte sans preuves Un tenir pour vrai suffisant subjectivement et insuffisant objectivement Aliénation et illusion Ecole scolastique : Ecole scolastique = conciliation de la philosophie grecque (Aristote, Les Métaphysiques et des péripatéticiens) avec la théologie chrétienne héritée des Pères de l'Église et d'Anselme concilier Foi et raison Penseurs médiévaux ont établit des preuves de l'existence de Dieu en se basant sur la théologie rationnelle. [...]
[...] - Preuve physico-théologique : harmonie et perfection du monde par l'idée d'un être supérieur qui a tout organisé selon une finalité précise. - Preuve ontologique : Saint Anselme : penser Dieu c'est penser son essence. Or, l'essence de Dieu contient son existence (raisonnement inductif : des faits aux principes) l'être est supérieur au néant, l'existence est une catégorie d'ordre supérieur). L'idée de Dieu supérieur dit que Dieu contient la perfection alors il existe. - Preuve par la causalité : Descartes, La 3ème méditation métaphysique : l'homme et le monde sont finis et imparfaits. [...]
[...] Les aléas de la vie de l'homme sont rendus supportables parce que les souffrances de ce monde sont inversement proportionnelles à la béatitude de l'au-delà. La religion donne un sens à l'homme. La consolation est réelle car depuis l'enfance l'humanité est accoutumée à la religion qui permet de détourner l'esprit de ses préoccupations. * Premièrement : Freud affirme que la religion est un phénomène culturel et social qui s'est appuyé sur des institutions cléricales, politiques, familiales et sociales personne ne peut s'en soustraire. [...]
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