Esthétique ou philosophie de l'art, Auschwitz, capitalisme, institut social de Francfort, Seconde guerre mondiale, critique sociale, Francfortois, philosophie sociale
Les Francfortois font partie d'un courant philosophique. Ce sont des juifs allemands qui ont créé l'institut social de Francfort. La plupart ont immigré aux USA et ont pu réfléchir à ce qu'il se passait avec la Seconde Guerre mondiale.
Ils vont chercher à montrer que le capitalisme est problématique, car il s'est étendu dans l'ensemble des domaines de la vie et y compris dans les domaines qui fonctionnaient bien avant sans les logiques du capitalisme. Pour eux, le capitalisme s'est emparé de la culture. Ce phénomène est ce qu'on appelle : les industries culturelles.
En quoi est-ce un problème ?
[...] Il est là pour accéder à ce que visent les hommes dans leur intervention dans le réel et dans leur façon d'éprouver la vie. En gros, le philosophe à une conscience que les gens ordinaires ont pas. La critique a alors une puissance de révélation. Cet aspect à été critiqué. Jacques Rancière l'a notamment fait autour d'un livre qui s'appelle le maître ignorant. Mais si on suit Marx, il s'agit de lutter contre ce qu'il appelle la fausse conscience, conscience mysthique. C'est une conscience qui est non claire à elle-même. C'est par exemple la religion. Le sujet religieux ne s'est pas encore conquis. [...]
[...] C'est ce qui rend possible le dialogue infini des hommes. S'il y avait une vérité unique, ce serait la fin de l'humanité. Parler c'est dire ce qui nous semble verite, nous sommes alors lies dans un espace à plusieurs voies. Pour elle, l'homme ne peut pas comprendre ce qu'il se passe s'il ne discute pas ce qu'il voit. Il se prive des perspectives des autres qui peuvent apporter une autre vue. Le monde ne devient compréhensible qu'à partir du moment où il est dialogué. [...]
[...] Il faut comprendre que les conditions de vivabilité sont biologiques, psychologiques, sociales et politiques. L'invivabilité est une expérience de destruction de soi. C'est une forme spécifique de mort. Au sens où, la vie continue sans que je puisse la vivre. Ce qui est détruit, c'est l'existence d'un soi. Dans le cadre du film, Lanzmann fait une œuvre d'art à la Shoah. Une forme à été donnée à l'horreur. La puissance de l'art est de faire voir, de faire ouvrir les yeux. [...]
[...] La deuxième est le fait de suivre les ordres. L'obéissance est bel et bien une vertu politique. Pour Arendt, seuls ceux qui ont refusé de participer à la vie publique et politique du nazisme n'ont effectivement pas soutenu le nazisme. Arendt n'a cessé d'affirmer la nécessité d'un rapport au monde malgré tout. Il faut éprouver une certaine gratitude à l'égard du monde. Il faut appartenir au monde, se sentir lié à lui. Comment puis-je concilier avec un monde hostile ? [...]
[...] Tout le monde a une place à prendre dans le monde, quelque chose à accomplir dans le monde. Une des pressions sociales est d'avoir une place défini dans un avenir proche, Le monde se donne à voir, et sous tend un certain type de relations qu'on le dit avoir avec lui. Rennes 2 est un petit monde. Les étudiants ont des attentes vis-à-vis de ce monde. En même temps, l'université à elle aussi des attentes envers les étudiants, attendant Le monde peut se définir comme étant la société mais en philosophie. [...]
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