On sait que la philosophie occidentale est née en Grèce, dans l'Antiquité, vers le Ve siècle avant notre ère. Mort de Socrate : 399.
Elle s'inscrit dans un conteste général d'affirmation de la rationalité dans tous les domaines. Au même moment, on voit se structurer une science mathématique et théorique et non-plus utilitaire. Branche de la connaissance cultivée pour elle-même. On voit apparaître une première pensée physique, portant sur la nature expliquer des phénomènes naturels en recourant à autre chose que des récits mythologiques, mais en partant des causes. C'est dans ce contexte qu'apparaît l'interrogation philosophique. La philosophie commence lorsqu'on ne se contente plus de constater, ni d'utiliser ce que l'expérience quotidienne nous apprend. Mais on pose la question pourquoi.
Pourquoi en est-il ainsi plutôt qu'autrement ?
Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? (...)
[...] CAUSE FINALE Le Ce en vu de quoi la chose a été faite : but, finalité. Admettons qu'il nous faille expliquer l'existence d'un objet d'art, de la technique: matière, forme, causes motrices / efficientes causes finales. Dans les productions humaines on voit parfaitement le jeu des différentes causes. Collaboration. Plan forme cause formelle idée de l'objet L'objet causalité motrice / efficiente a inscrit la forme définie dans la matière par l'artisan l'idée s'objective, se réalise. L'usager définit la cause finale. Mais la théorie Aristotélicienne de la causalité ne se restreint pas aux objets artificiels. [...]
[...] La raison : recherche des raisons. Refus de s'en tenir au constat des faits et recherche de ce qui rend raison des faits. Pourquoi est ce ainsi et pas autrement ? On avait vu que dans cette recherche, la raison poursuivait un mouvement incessant qui la faisait remonter de cause en cause, de condition en condition. Logique de mathématiques : on démontrait une proposition car elle découlait d'autres Jusqu'à aboutir a des principes, axiomes. Domaine de la réalité empirique. Le problème est que la raison est contrainte d'arrêter ce mouvement en posant des principes. [...]
[...] Ainsi, de même que la raison ne pouvait se satisfaire du principe de contradiction, elle ne se satisfait pas de celui de causalité. Elle veut plus que des causes. Elle recherche une raison suffisante. A. Leibniz et la formulation canonique du principe de suffisance Cette expression on la doit à Leibniz (1646 1716). Il était à la fois juriste spécialisé dans le droit international, préoccupé par l'union européenne la possibilité de dépasser le conflit religieux qui déchirait l'Europe entre catholiques et protestants. Se situer sur le plan de la rationalité pour pouvoir s'entendre. Il a été utilisé pour ses services de diplomate. [...]
[...] DEUS SIVE NATURA : Dieu, ou bien la Nature Chez Spinoza, l'exigence métaphysique conduit à Dieu : Dieu immanent qui se confond avec la totalité du monde. Spinoza refuse donc l'idée d'un Dieu transcendant et son corolaire : l'idée d'un Dieu créateur. Appendice du Livre I de l'Ethique Panthéisme spinoziste : παν : TOUT + φεοσ : DIEU préférence de Dieu en et par toutes les choses. B. Kant : et la critique de la métaphysique PREFACE : critique de la raison pure 1724 1804 Es ist gut a-t-il dit à sa mort. Königsberg (aujourd'hui Kaliningrad) Université + Port relations avec le monde. [...]
[...] Et c'est donc cette différence de contexte, avec ses différents effets sur la métaphysique que je voudrais d'abord examiner. L'antiquité païenne, préchrétienne Les grecs : Platon Aristote et les stoïciens, privilégient dans leur philosophie la question de Dieu parce qu'elle est l'aboutissement naturel et logique de la recherche philosophique. Aristote explique ainsi, dès les tout premiers chapitres de la métaphysique, que tant que la philosophie porte sur les principes et qu'elle concentre son effort sur le principe même de l'être elle doit par conséquent culminer dans un discours sur Dieu : φεος+ λογος = théologie. [...]
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