Scepticisme de Pyrrhon d'Elis, Pyrrhon d'Elis, choses, imperturbabilité, scepticisme, pyrrhonisme, Aristoclès, Eudémonisme, Platon, Protagora, pensée, philosophie, doute
Pyrrhon d'Elis (365-275). Le pyrrhonisme représente le premier scepticisme.
- Pyrrhon doute de l'existence des choses et de leur nature à un tel point qu'il ne peut pas placer 3 pas devant l'autre. Il doute tellement qu'il ne sait pas quoi poser comme acte. C'est une anecdote douteuse.
- Le scepticisme, c'est une attitude qui consiste à douter des choses.
- Première forme de "scepticisme" : pyrrhonisme
- Un scepticisme particulier.
- On ne dispose d'aucun texte authentique. Les spécialistes s'accordent pour affirmer qu'il n'en avait écrit aucun. On dispose juste de textes de ses disciples qui sont généralement des anecdotes. Cela le rapproche de Socrate.
[...] Le scepticisme combat toutes les doctrines mais n'ont aucun critère de vérité. Il critique l'idée même d'avoir une doctrine, d'énoncer un postulat. Enfin, qu'en résultera-t-il pour ceux qui ont cette attitude ? (Question éthique) Ce qui en résultera pour ceux qui se comportent effectivement ainsi, disait Timon, c'est d'abord l'usage parcimonieux de la parole, ensuite l'imperturbabilité. Une négation du langage ? Si rien n'est fixe, si je n'ai accès qu'à mes sensations, il devient impossible de qualifier ou de désigner le monde. C'est la négation du langage. [...]
[...] agnosticisme : ne pas nier dieu mais ne pas dire qu'il existe non plus. o Usage parcimonieux de la parole : pas besoin de se taire totalement, je peux tout à fait continuer à parler mais toujours préciser que je ne parle pas du monde lui-même mais de la façon dont il m'apparait. o A partir du moment où ma connaissance du monde est incertaine, la seule position rationnelle c'est de ne pas me positionner par rapport à ce monde et dire « je ne sais pas ». [...]
[...] Il doute tellement qu'il ne sait pas quoi poser comme acte. C'est une anecdote douteuse. Le scepticisme, c'est une attitude qui consiste à douter des choses. Première forme de « scepticisme » : pyrrhonisme Un scepticisme particulier On ne dispose d'aucun texte authentique. Les spécialistes s'accordent pour affirmer qu'il n'en avait écrit aucun. On dispose juste de textes de ses disciples qui sont généralement des anecdotes. Cela le rapproche de Socrate. Les textes D'Aristoclès (I-II ACN) Il est avant tout nécessaire de mener une recherche sur notre propre connaissance. [...]
[...] Le scepticisme aura une grande postérité notamment avec les philosophes anglo-saxons du XVII et XVIIIe siècle. On retrouvera l'idée d'un scepticisme méthodologique chez les philosophes modernes. Cette philosophie de doute conduit à trouver de la certitude. Pascale pensait que le scepticisme était une arme contre les dogmatiqmes. Un dogme prétend dire le vrai et le scepticisme permet de les débusquer. Rien ne fortifie plus le pyrrhonisme que ce qu'il y en a qui ne sont point pyrrhoniens : si tous l'étaient, ils auraient tort. [...]
[...] Ni Platon, ni Protagoras : Chez Platon, on disait que le monde sensible était changeant. Un deuxième monde serait stable. Pyrrhon se place entre Protagoras et Platon. Pour ce premier, la sensation est équivalente à la science. Autrement dit, la connaissance serait, selon lui, ce que je perçois du monde. Pyrrhon qui refuse la position de Platon d'une science stable refuse aussi de la science de Protagoras. Pyrrhon refuse que la sensation corresponde aux choses elles-mêmes. Il dit qu'il n'y a pas de science. [...]
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