Russel: Histoire de la philosophie occidentale

Thèmes abordés

Philosophie occidentale, Russel, pragmatisme, expérience, James

Résumé du document

La philosophie de James résulte :
- De son côté scientifique : vers le matérialisme.
- De son côté religieux, comme une aide pour la vie morale : toute doctrine qui tend à rendre les hommes vertueux et heureux, si elle y parvient, elle est « vraie ».

Extraits

[...] Ex : on ne peut pas faire l'expérience de la face cachée de la lune, donc elle n'existerait pas. Russel : Il n'y a pas d'expérience là où il n'y a pas de vie, mais l'expérience ne peut s'étendre à toute la vie Des choses m'arrivent sans que je les remarque je ne les expérimente pas J'ai fait l'expérience de ce dont je me rappelle mais aussi de ce dont j'ai pris l'habitude : l'enfant brulé craint le feu même si il ne se rappelle plus l'expérience en elle-même. [...]

[...] De plus, d'après la définition de James, il se pourrait que la proposition « A existe » soit vraie bien que en fait, A n'existe pas. Problème pratique : si je dis « Hitler existe » je ne veux pas dire « les effets de croire qu'Hitler existe sont bons ». la doctrine de James est une tentative de construire une superstructure de croyances sur une base de scepticisme erreur jaillit selon Russel de « la tentative d'ignorer tous les faits extra-humains. » incite James à substituer la croyance en Dieu à Dieu. [...]

[...] Donc « savoir » désigne la relation entre deux portions d'expérience pure. « l'expérience pure » = « le courant immédiat de la vie qui fournit les matériaux à notre précédente réflexion. » le « monisme neutre » : les gens comme James considèrent que les matériaux avec lesquels le monde est construit ne sont ni matière ni esprit. « l'expérience pure » abolit la distinction entre l'esprit et la matière. Que veut dire le mot expérience ? (développement par Russel) Berkeley/ Hegel : ce qui n'est pas expérimenté est néant. [...]

[...] » Critique du pragmatisme de James : James : « une idée est vraie aussi longtemps que nous la croyons profitable à nos vies ». Dans ce cas une idée est rendue vraie par les évènements : les théories deviennent des instruments et non des réponses à des énigmes. Une idée doit être certes d'accord avec la réalité mais « être d'accord » ne signifie pas « copier ». Critique la doctrine qui dit qu'une croyance est vraie si ses effets sont bons suppose que nous sachions ce qui est bien et quels sont les effets de tel ou tel croyances avant de pouvoir savoir si cela est vrai. [...]

[...] Russel : Histoire de la philosophie occidentale : La philosophie de James résulte : de son côté scientifique : vers le matérialisme. de son côté religieux, comme une aide pour la vie morale : toute doctrine qui tend à rendre les hommes vertueux et heureux, si elle y parvient, elle est « vraie ». Empirisme radical de James dans « la conscience existe-t-elle ? », le but = de nier que relation sujet-objet soi fondamentale. Notion de « savoir » est connue comme une relation entre le sujet pensant, un esprit, une âme (celui qui sait) et l'objet connu. [...]