Rousseau est l'un des philosophes défendant l'idée que la société n'est pas naturelle. Selon lui, elle est le résultat d'une création des Hommes, d'un contrat qu'ils ont passé entre eux. Pour tenter de comprendre comment les Hommes sont entrés en société, Rousseau a posé l'hypothèse de l'Etat de nature. L'Etat de nature est un idéal mais la question n'est pas de le situer dans le temps mais plutôt de le caractériser pour mieux comprendre le basculement qui a eu lieu.
C'est donc une théorie qui fonde un point de départ. Rousseau pose un autre principe : l'Homme est à l'origine, bon par nature. Ainsi, la vie des Hommes à l'Etat de nature selon lui est une vie solitaire ou il est animé par deux grandes passions : l'instinct de conservation ou l'amour de soi et la pitié, c'est-à-dire le fait d'entrer en sympathie avec la souffrance d'autrui (...)
[...] Rousseau et la Société Rousseau est l'un des philosophes défendant l'idée que la société n'est pas naturelle. Selon lui, elle est le résultat d'une création des Hommes, d'un contrat qu'ils ont passé entre eux. Pour tenter de comprendre comment les Hommes sont entrés en société, Rousseau a posé l'hypothèse de l'Etat de nature. L'Etat de nature est un idéal mais la question n'est pas de le situer dans le temps mais plutôt de le caractériser pour mieux comprendre le basculement qui a eu lieu. [...]
[...] Remarques Poser le caractère infaillible de la volonté générale, n'est-ce pas dangereux ? Il fut un temps ou l'esclavage était majoritairement accepté, ou l'antisémitisme a été porté dans la loi et il faudrait maintenir le caractère juste de la loi ? La volonté générale doit-elle toujours être considérée comme la voix de la raison ? N'y a-t-il pas comme condition première que le citoyen ait le souci de fournir un jugement éclairé, qu'il soit éduqué et qu'il ait le sens de l'intérêt général. [...]
[...] On peut définir un peuple comme une entité soumise à un destin commun. En effet, l'Homme doit quitter l'Etat de nature pour assurer les conditions de sa persistance. En revanche, en échange de la persistance, peut-être faut- il renoncer à la liberté. Mais l'idéal serait de trouver un contrat qui permette de ne pas remettre en cause cette qualité propre de l'Homme. Tout l'enjeu est de pouvoir obéir à la fois à la loi et à soi-même. Dès lors quelles sont donc les clauses du contrat qui marque l'entrée en société ? [...]
[...] Une telle situation, si elle perdurait, mettrait en péril l'espèce humaine d'où cette question : ne peut-on trouver une forme nouvelle d'existence qui redonne aux Hommes les conditions originelles du bonheur (liberté et égalité). Le seul moyen d'y échapper sera la création de la société. L'entrée en Société Chez Rousseau Ce processus de dénaturation de l'Homme fait qu'il n'y a pas d'autre choix que de s'unir face aux contraintes naturelles, un société va donc être créée et aura comme fondement une convention. [...]
[...] Ainsi donc, chez Rousseau, le fondement de la loi est la volonté générale connue à partir du principe du vote majoritaire. Il y a également identité entre le légal et le juste, toute loi produite par la volonté générale est l'expression de ce qui est juste et dans la démocratie, la minorité à toujours tort. En outre, le fondement du droit est le peuple dont l'expression majoritaire est considérée par Rousseau comme toujours infaillible. Dans le Contrat Social de Rousseau, on peut faire ressortir cette phrase importante qui peut paraitre assez étonnante : quiconque refusera d'obéir à la volonté générale y sera contraint par le tout le corps : ce qui ne signifie autre chose sinon qu'on le forcera d'être libre Dans ces conditions, la liberté consiste à faire un choix et ce choix doit être traduit en actes. [...]
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