Kant, Critique de la raison pure, Critique de la raison pratique, raison, dieu, morale humaine, esthétique, interptrétation, naturalisme, métaphysique, liberté, devoir
Chaque critique kantienne commence par quelque chose donnée : pour la 1re critique, c'était une donnée sensible. Pour la seconde critique, cela vient de notre raison. On a le datum (donnée sensible) pour la 1re critique, et le factum (ce qui est apporté par la raison) pour la seconde critique. Un fait de la raison est un oxymore, donc on doit le constater dans l'expérience. Or, ici, on a une idée formée en « moi » et qui donc est formée en chacun de nous, puisque chacun d'entre nous est rationnel. Un fait ne se discute pas, mais se constate. Il y a autant d'évidences dans le fait de la loi que dans le fait de l'expérience sensible dans ce qui m'est donné par l'intuition sensible.
[...] Le sublime est ce qui est tellement beau que la définition du beau ne s'applique plus. Il y consacre 7 paragraphes, à la toute fin de la rédaction. On a donc soit beau et finalité, soit beau et sublime. On a donc deux livres dans un livre donc deux manières de traiter à nouveaux frais le mystère de la métaphysique à savoir le rapport que nous avons aux objets en dehors de nous, à la nature. Deux manières de répondre à l'hypothèse affolante du cinabre. [...]
[...] L'agréable me plait à moi mais quelqu'un d'autre aura d'autres gouts. Ainsi, le vin des Canaries m'est agréable. La beauté n'a de valeur que pour les Hommes mais la beauté, ce n'est pas l'agréable. Cela n'a de valeur que pour quelqu'un qui possède une sensibilité et cela s'inscrit donc dans une Critique de la faculté de juger l'esthétique. C'est Baumgarten qui a donné ce nom. L'esthétique participe de la révolution copernicienne : est beau ce qui se réfère à un sujet, ce qui plait à un sujet : Kant décrit la faculté des plaisirs et des peines. [...]
[...] Une communauté des libertés doit être possible. Enfin, la dernière réponse au cinabre est dans la IIIe critique, en montrant, à partir de la nature, comment elle est organisée. Ce n'est pas en montrant à partir de nous : les 2 premières critiques étaient écrites à partir de nous, de la raison théorique et pratique. Or, ici, la nature nous présente des beautés naturelles ou des exemples de sublime. Comme le pt de départ a complètement changé, il est désormais du coté qui nous arrive. [...]
[...] Le beau éveille l'idée qu'il puisse y avoir une finalité, même si matériellement, je ne peux pas dire que la nature a voulu tel ou tel œuvre belle. Je ne peux pas dire que la nature a une finalité car cela voudrait dire qu'elle a une volonté. Mais je ne peux m'empêcher de penser comme s'il y avait une finalité dans la nature. Il y aurait donc une finalité sans que l'on en connaisse une. Enfin, la beauté selon la modalité découle des 2 premiers et dit qu'est beau ce qui plait nécessairement. [...]
[...] La thèse de ce cher Gramont est que l'homme décrit ce qui est (les étoiles) mais il construit, juge, ce qui a du sens. Ce qui est n'a pas besoin de lui mais le sens oui. Le sens n'existe que par lui Règles pour la direction de l'esprit : l'exigence de raison n'est plus inspirée par l'exigence de vérité mais par celle de la signification : pas être mais sens. Les idées de la raison servent à comprendre ce qui a du sens. [...]
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