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L'utopie de Thomas More
Raphael Hytlodée fait le récit de son voyage dans une île imaginaire. Cette utopie est d'abord celle de la communauté des biens, pas de propriété privée. Comme dans les Lois de Platon, elle regorge de détails sur la vie quotidienne (les mariés doivent se voire nus afin d'éviter les défauts cachés ; âge de la nuptialité, nombre d'heures de sommeil... ces détails font figure de système totalitaire) mais pour fonctionner, cette utopie repose sur la condition de pouvoir coloniser les îles environnantes pour les populations excédentaires et être servi par des esclaves pour des « besognes malpropres et fatigantes ».
Machiavel et le politique
Machiavel n'est pas utopiste comme Platon ou More, ne considère pas les hommes tels qu'ils devraient être mais tels qu'ils sont. Donne la manière d'acquérir le pouvoir et de le conserver. Constat de départ : « tous les hommes sont méchants » car gouvernés par leurs passions. Le prince doit s'appuyer sur les lois mais aussi sur la force car « la fin justifie les moyens », il faut être animal : « renard et lion à la fois », et doit être doté de la « virtu » la capacité à se saisir des circonstances offertes par la nature. K. Popper dans La société ouverte et ses ennemis, voit les projets utopiques comme irrationnels et conduisant au totalitarisme. Hegel pense que Machiavel a réhabilité la politique contre les moralistes qui en sont les détracteurs. Il avait selon lui le sentiment de la nécessité de l'état et les conditions dans lesquelles les états doivent être constitués.
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Montaigne, le Moi, Les Essais
Redécouverte du Moi intérieur que l'on connaît par un travail d'observation. Seul objet de Montaigne, c'est cette préoccupation égoïste du Moi qui atteint lui permet d'atteindre l'universel. Constate comme Héraclite que le Moi est changeant (coutumes, opinions...) faiblesse de la raison humaine qui ne peut se connaître. Il reprend la devise de Sextus Empiricus : « Que sais-je ? »
L'écriture est un divertissement. Il suppose que son cas est une généralité car « chaque homme porte en lui la forme entière de l'humaine condition » ; le style rhapsodique de Montaigne (décousu) reflète ainsi les changements du moi. L'amitié qui est totalement indéterminée par des causes sociales ou rationnelles est une pure manifestation du Moi car c'est un des sentiments les plus hauts que l'on puisse éprouver (...)
[...] Le quattrocento florentin : Art réfléchi et intellectuel, sens de la construction et de la proportion. Bruneleschi invente la perspective. Masaccio est un des premiers à l'utiliser (ainsi qu'une opposition entre ombre et lumière) Botticelli marque un retour à l'antiquité avec Printemps qui représente Vénus. Les artistes de génie Léonard de Vinci : curiosité encyclopédique, la science est sur le même plan que la peinture. Il a une vision de mécanicien de la nature : il cherche à en comprendre la raison des mouvements. [...]
[...] Église réagit avec les jésuites (vocation éducative), concile de Trente et restauration de l'Inquisition en 1542. sola scriptura statut de l'homme dépend de sa foi et de la grâce que Dieu lui accorde indépendamment de ses œuvres. Protestants ne croient pas à l'immaculée conception et au culte des saints (pas dans la Bible) Pour Hegel le protestantisme est une religion de l'intériorité ou chacun doit entrer en contact avec l'absolu Philosophie La redécouverte des Anciens Prise de conscience de son originalité de manière péjorative par rapport au moyen âge. [...]
[...] Ecole vénissienne de la peinture : Titien et Véronèse pratiquent une peinture de lumière et de couleur Sciences Vésale et l'anatomie humaine Le Moyen-Age s'intéresse aux humeurs, la Renaissance aux organes. Il faut accorder plus de témoignage à ce que l'on observe que l'héritage des Anciens. Idée d'une construction ingénieuse du corps humain qui est de l'ordre de la nature. Harvey et la circulation du sang : on passe d'une conception de l'irrigation à la circulation : la aussi volonté de s'affranchir de la tradition. [...]
[...] Cette Œuvre mêle fond folklorique et innovation littéraire : l'histoire de Lazarillo reprend des histoires qui se trouvent dans la plupart des récits de l'époque. L'auteur de Lazarillo innove au sens où il reprend une progression géographique et historique du récit. De plus le personnage principal est un personnage qui évolue. Il s'agit en définitive d'un système littéraire de la tradition qui est mêlé à un système littéraire qui fait évoluer le personnage. Shakespeare et la folie des hommes Folies de l'âme humaine, du pouvoir et de l'amour. [...]
[...] Seul objet de Montaigne, c'est cette préoccupation égoïste du Moi qui atteint lui permet d'atteindre l'universel. Constate comme Héraclite que le Moi est changeant (coutumes, opinions ) faiblesse de la raison humaine qui ne peut se connaître. Il reprend la devise de Sextus Empiricus : Que sais-je ? L'écriture est un divertissement. Il suppose que son cas est une généralité car chaque homme porte en lui la forme entière de l'humaine condition ; le style rhapsodique de Montaigne (décousu) reflète ainsi les changements du moi. [...]
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