Religion, Dieu, Freud, croyance, liberté, aliénation, exploitation, Ludwig Feuerbach, religion chrétienne, morale humaine
Au niveau social, la religion est une force qui unit les hommes dans une même foi en les éloignant de la violence, en prônant l'amour du prochain et en les exhortant à ressembler à Dieu. La religion cultive en l'homme des valeurs comme la justice du coeur, le pardon, l'amour, etc.
La religion favorise le rapprochement entre les hommes au sein d'une société ; elle régularise les rapports sociaux (garant de la stabilité sociale).
[...] (Ce faisant le religieux renie son passé ainsi que sa personnalité. On peut même se dire qu'il refuse « la paternité » d'assumer la responsabilité de ses actes.) C'est ainsi que Sigmund Freud affirmait : « La religion constitue un doux et amer poison qui fait ressembler le croyant à un enfant qui a peur de quitter la maison paternelle ». La religion est en réalité la manifestation extérieure de l'aliénation économique, elle est l'expression de la souffrance humaine. Karl Marx : « La religion est le soupir de la créature opprimée ( . [...]
[...] La religion a une valeur inestimable pour les hommes. Cela se constate à plusieurs niveaux : Au plan socio-politique, elle renforce la solidarité du groupe à travers ses prescriptions. (Elle véhicule des valeurs comme la tolérance, la concorde, la fraternité, le partage, préconise l'amour du prochain). La Bible : Jésus Christ à l'endroit de ses disciples pour s'en convaincre : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé ». Au plan psychologique, la religion rend aux hommes un confort spirituel. [...]
[...] La religion sert à combler l'homme à travers le phénomène angoissant de la mort. Pour le croyant, la mort ne représente pas une sanction mais un retour au créateur. C'est pourquoi, suite à un décès on aime le dire : « Dieu a donné, Dieu a repris » ou « Il a été rappelé à Dieu ». Emmanuel Kant : « La religion est la connaissance de tous nos devoirs comme commandement divin ». Il veut dire que la religion présente le modèle de société où les membres s'engagent mutuellement par devoir les uns envers les autres pour le bien de la communauté. [...]
[...] La religion permet alors de désapprendre le mal par la crainte et la punition de Dieu. La religion peut favoriser la libération de l'homme car la justice divine oblige moralement le religieux et dissuade le méchant qui doit renoncer à ses mauvaises voies. ❖ La religion comme moyen de libération de l'homme. En suivant les prescriptions de Dieu, la religion peut réduire nos craintes, nos angoisses, éteindre en l'homme les incitations aux mauvais désirs et purger la tendance à l'agression. [...]
[...] La religion est aujourd'hui source de nombreuses tensions. (Au nom de la religion, les passions naissent et les égoïsmes s'installent sans parler de fanatisme, de tolérance, de la montée de l'intégrisme, des guerres saintes . Tout cela créé des divisions entre les frères de même sang. (Cf. le conflit légendaire entre Palestiniens et Israéliens.) Epicure : « La religion n'est qu'une illusion car les dieux n'interviennent pas dans les affaires humaines ». Sigmund Freud considère la foi religieuse comme la projection dans le ciel de ces dieux très réels que furent pour les enfants leurs parents tout puissant. [...]
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