La religion est une caractéristique humaine ; elle est un critère essentiel de l'humanité. Les préhistoriens disent que l'humain va de paire avec les sépultures et le fait d'enterrer les morts. L'humain ne laisse pas ses morts tels quels. Si l'homme enterre ses morts avec des objets, c'est qu'au moins, il se pose la question d'une vie après la mort.
[...] Il a passé la moitié de sa vie en prison car il a écrit des livres dont les premières parties sont pornographiques (l'écriture est belle mais le contenu est vide). L politique et la religion ont le même but principal : faire en sorte que l'on vive en harmonie, en paix dans la société. La religion essaie de rendre l'homme meilleur qu'il ne l'est. Le marquis de Sade (XVIIIème siècle) est amoral ; on lui reprochait des écrits et une vie licencieux. [...]
[...] La religion La religion est une caractéristique humaine ; elle est un critère essentiel de l'humanité. Les préhistoriens disent que l'humain va de paire avec les sépultures et le fait d'enterrer les morts. L'humain ne laisse pas ses morts tels quels. Si l'homme enterre ses morts avec des objets, c'est qu'au moins, il se pose la question d'une vie après la mort. Qu'est-ce que la religion ? On admet deux étymologies latines, que sont ligare, qui signifie lier et religere qui signifie apporter ses soins vénérer Dans toute religion, il y a quelque chose de ces deux sens. [...]
[...] En effet, dans la pensée indienne, il y a une part positive et une part négative chez chaque homme : le Ying et le Yang ; on retrouve cela chez les dieux. Ainsi, Vishmu représente le pôle positif de Brahma, qui est également masculin, et Çiva représente le pôle négatif qui est féminin. Brahmane (équivalent d'un prêtre) Intouchables (idée d'une impureté qu'ils peuvent communiquer) Le brahmanisme est fondé sur un système de castes (catégories) héréditaires, et il n'existe pas de distinction entre le plan religieux et la plan social : Dans cette religion, la seule façon de changer de caste est la réincarnation ; elle n'est pas éternelle, et s'arrête en haut C'est la métempsycose. [...]
[...] Les sectes ne sont pas une religion, même si elles utilisent les éléments d'une religion. Le sectaire pense détenir la vérité et est intolérant à l'égard des autres propositions. Une secte n'écoute pas autre chose que son propre discours sans être à l'écoute des autres ; on reproche à une secte de s'enfermer dans son raisonnement, et de ne laisser place à aucune discussion possible. On peut reconnaître les sectes grâce à trois grands aspects : triple conditionnement : - techniques de lavage de cerveau, par la répétition, l'utilisation de la vulnérabilité - soumission, par la docilité - adhésion personnelle au maître, par une relation privilégiée avec le gourou triple destruction : - des adeptes eux-mêmes, par une perte d'identité - de la famille, par une destruction de l'image des siens - de la société, en montrant qu'elle est immorale triple escroquerie : - intellectuelle, par la manipulation - morale - financière Le gourou a une aura ; dans une secte, le persuader est en cause. [...]
[...] L'expression monde sans cœur définit un monde cruel, que ce monde peut aliéner un homme. Enfin, la religion est le soupir explique qu'elle est le lieu où l'homme peut se réfugier, se lamenter. Cette phrase donne donc un aspect positif de la religion. Cependant, la dernière phrase comporte opium du peuple ; or l'opium désigne une drogue, et on comprend que pour Marx, la religion agit comme une drogue qui endort les hommes puisqu'elle leur promet une vie au paradis après la mort. [...]
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