- Nous sommes à la fois des vivants parmi les autres et des êtres à part dans la nature (qui se posent la question du sens et de la valeur de l'existence - doté de conscience). On ne vient pas de nulle part, on véhicule tout un héritage de déterminisme à partir duquel il s'agit de se construire. L'homme ne se détermine pas que par son origine, il est aussi un être en devenir (en construction en intégrant notre héritage , notre histoire).
- Ce qui caractérise le plus la condition humaine c'est la nécessité où nous pouvons nous interroger en acceptant que ce sont des questions sans réponse.
- Ce que repproche Heidegger : on se demande plus ce qu'on va faire plutôt que si l'existence a vraiment une raison d'être. "l'oubli de l'être".
- Divertissement Pascalien : Pascal dit que tout notre malheur vient de là : les hommes ne savent pas se poser sans rien faire : pas de repos physique et mental.
- Divertissement = nous détourne de l'essentiel --> moyen de fuir l'idée de la mort. Baudelaire : "enivrez-vous".
- "La philosophie est fille de l'étonnement" - Platon -
"Pourquoi il y a de l'être plutôt que rien?" - Leibniz -
==> Dans notre monde, tout s'explique par une cause sauf l'être lui-même (Dieu..) = contingence de la gratuité.
[...] Je ne peux pas déduire l'existence par le concepte. - L'existence n'est pas l'attribut d'un concepte. Donc de l'idée de je ne peux pas déduire l'existence de cet objet. Donc de l'idée de Dieu, je ne peux pas déduire que Dieu existe. - L'exitence se constate empiriquement (grâce à l'expérience). - On ne peut pas justifier l'existence humaine. L'existence et donc l'homme ne sont pas du tout nécessaires. cf. : Sartre (p.100) : 1 - Un objet est d'abord un concepte. [...]
[...] on a le sentiment de voir le temps comme une chose. - Chez Newton, le temps et l'espace sont des cadres absolus, parfaitement indépendants des phénomènes qui s'y déplorent. - Augustin, Nietzsche puis Kant vont appronfondir que le temps n'existe pas. - Augustin : temps = changement, mouvement, passage On parle de ses effets, le temps en soi est insaisissable. - Kant : Notre sensibilité est spatio-temporelle. Bilan Augustin et Kant : Le temps n'est pas un objet mais il n'est pas non plus une propriété des choses, il est en nous, dans notre conscience (il n'y a de réalité que dans la mesure où une conscience comprend son écoulement). [...]
[...] - Si passé heureux nostalgie, etc . - "On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve" - Inutile de vouloir revivre les bons moments passés. - Quand le temps est souffrance, il est forcément trop long. Le temps est alors un fardeau puisqu'il nous met face à la souffrance, à nos ennuis, puis il nous sépare des bons moments. - Pascal : Le seul temps qui nous soit donné c'est le présent et pourtant on s'en évade. [...]
[...] facilité de l'existence humaine : c'est un fait, ça n'a pas de sens. II - Doit-on demander à l'existence d'avoir un sens? A - Essence et existence + B - La passion d'exister - cf. Descartes : Dieu est un être parfait. Or, ne pas exister est un défaut. Donc Dieu existe. Kant va montrer que cette preuve est fausse. Aucune existence ne peut être vérifier. Argument ontologique (:science de l'être) faux. - Si on définit conceptuellement un objet, quand je vois l'objet réel définit, le concepte reste le même. [...]
[...] - Journier (handycapé) : la philosophie est un anti-destin. Notre destin n'est pas déterminé. Il ne faut pas tomber dans la mauvaise foie, dire qu'on ne peut pas faire autrement. Il ne faut pas croire que tous les chemins sont accessibles, mais notre vie devient essence que lorsqu'on meurt, on se fige, on ne peut plus rien changer.=> Quand on existe, on n'est jamais prisonnier de quelque-chose. Il n'y a pas de destin. - Etre, c'est donc être ce qu'on est, mais exister c'est toujours être ce qu'on n'est pas et ne pas être ce qu'on est. [...]
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