réflexion, conscience, altérité
- Existence autres consciences = problématiques, on ne peut pas les atteindre. Monde et les autres = que notre représentation, une projection. Reste = objet.
--> risque d'aboutir au solipsisme.
- Impression d'être une conscience autonome, mais dans les faits, notre existence a commencé au sein d'une autre et c'est grace aux autres qu'on a pu s'atteindre comme une conscience autonome.
- C'est à partir du XIX° siècle que les penseurs comprennent que c'est une illusion de croire que le moi se constitue dans la solitude.
Idée = Intersubjectivité (Husserl).
[...] B -L'intersubjectivité - Prise en compte des relations intersubjectives si tardive, car une fois constitué, le sujet à l'impression (fausse) d'être indépendant des autres. (Kant a d'ailleurs remarqué que l'enfant disait tard). - Père a ce rôle de séparer symboliquement l'enfant de la mère et de le tourner vers les autres. relation triangulaire : Tiers. - L'homme dispose de facultés uniques (conscience, pensée, language), mais il faut que ces potentialités s'actualisent. L'homme = fragile dans la nature, il doit vivre en coopération, en collectivité. solitude pas concevable. [...]
[...] l'intérieur de toutes consciences se trouve la structure d'autrui" (Deleuze). II - Le conflit des consciences A - La rivalité et l'étrangeté - L'autre peut m'apparaitre comme radicalement étrangé, comme une limite ou un obstacle. "L'homme est un loup pour l'homme" (Hobbes). - Hegel : l'existence de l'autre n'est révélée que sur l'existence du conflit, de la lutte; car chaque conscience cherche à nier les autres consciences pour être reconnue et devenir elle-même. Reconnaitre autrui c'est savoir qu'il est différent, mais admettre qu'il est semblable à moi, qu'il partage une même humanité, une même façon d'être. [...]
[...] Car de plus en plus la loi du plus fort revient et cette notion de respect humain tente à disparaitre. La notion de respect de l'autre, d'échange a disparue. - La société, en prônant la valeur de l'argent nous déshumanise. Faire passer le pouvoir de l'argent avant l'humanité c'est tuer l'humanité. - Le "bien" de l'être humain ne repose plus sur la valeur humaine (on a plus peur de ne pas avoir d'argent que d'être malhonnète). Or l'avoir ne fait pas l'être. [...]
[...] "L'enfer c'est les autres" (Huit clos). - Je préfère m'imposer des limites, des morales, des devoirs plutôt que de les voir imposés de l'extérieur (esclave). Autrui est au coeur de mes préocupations et il ne peut jamais me laisser indifférent. - Contingence (on peut ou pas lui obeir : ex: pluie). - Contrainte (chose à laquelle on obeit ou contre laquelle on se rebelle : ex: enfermement). - Obligation (loi morale que je me fais à moi-même). III - Les relations humaines A - Sympathie, amitié, amour - Sympathie = comprendre l'état d'autrui, comprendre sa douleur sans y participer, elle suppose la bienveillance, l'égalité. [...]
[...] - Aristote : "Aimer c'est se réjouir". - Spinoza : "L'amour est une joie qu'accompagne l'idée de cause extérieure". - Il existe aussi l'amour de l'amour (cf. Emma Bovary, Don Juan). - "Par-ce que c'était lui et par-ce que c'était moi" -Montaigne (sur son amitié avec la Boétie). - Amour de l'humanité : "Aimez-vous comme je vous ai aimé" - Jesus Christ. B - Le respect - Toute forme d'atteinte physique ou morale peut être considérée comme un manque de respect. [...]
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