Réfléchir avant d’agir ?

Thèmes abordés

Réfléchir avant d'agir, Descartes, Hegel, Aristote, Montaigne, Kant, Paul Valéry, Nietzsche, Freud, Marx, Malbranche

Résumé du document

On peut très bien dire qu'il faut réfléchir après avoir agi, car là on a du matériau, on a quelque chose à réfléchir. Avant, on a des schémas virtuels transparents et abstraits.
On a l'expérience du fait que l'on applique au droit.
La jeunesse est tentée par une action immédiate, brutale et irréfléchie. On disait donc qu'il fallait réfléchir avant d'agir, on accentue le fait qu'il faut évaluer les conséquences dans la mesure où on le peut. Mais est-ce que l'on peut vraiment évaluer les conséquences d'une action à laquelle on réfléchit préalablement ? Est-ce que la théorie donne les clés de la pratique ?

Extraits

[...] #Maupassant : On pense des perfections, on ne rencontre que des à peu près. Parallélisme entre Madame Bovary et Platon, on rêve des amours et on ne rencontre que des à peu près lundi 16 janvier 2017 #Ressemblances et distinctions entre Platon et Aristote : Pensent tous les deux que toutes les choses sont composées de matière et de forme. Mais ne sont pas d'accord sur le statut des éléments les uns par rapport aux autres. Pour Aristote, la roue en bois est un être véritable qu'on peut considérer du point de vue de la matière (le bois) et de la forme (rond). [...]

[...] Il faut beaucoup de talent pour arriver au génie, paradoxe puisqu'il faut beaucoup d'une chose pour arriver au contraire. Problème de la liberté = Ce qui surgit de rien, qui ne procède de rien, qui est un commencement pur. #Kant = Il n'y a pas de cas spécial, particulier ni de privilège. (casus) (un chien engendre toujours le chien par ex). Il n'y a pas d'intervention du surnaturel, pas de miracle (fatum), ni de heurt/choc (hiatus). Tout s'ensuit de tout. Il n'y a pas de rupture (saltus) Y a-t-il une théorie de l'amour ? [...]

[...] La morale chrétienne : Pas christianisme en tant que religion mais en tant que philosophie. Dans la pensée de Descartes, l'âme est purement spirituelle, aucun lien avec la substance étendue. Il y a une substance pensante, et étendue, et chacune d'entre elles a ses propres lois. La substance pensante est pure en principe, en droit. Mais en pratique elle n'est pas pure car nous avons été enfant avant d'être homme, nous avons subit les discours d'autrui et notre âme a été corrompue par le corps. [...]

[...] #Biran : Une idée fondamentale qui est la notion d'effort. Si je n'ai pas à faire d'effort, je ne sens pas les choses qui m'entourent. C'est dans la mesure où les choses me résistent que je dois faire effort contre, et c'est en faisant effort contre que je me sens exister, que ce soit physiquement, ou par effort intellectuel. Ceux qui ne font pas d'efforts sont aussi mous que la vie qu'ils ont menée. Le réel peut être considéré comme le pensable et l'impensable, comme le prévisible et l'imprévisible. [...]

[...] #Kant, Théorie et pratique, Introduction (à lire). La notion de soupçon : Ne pas confondre doute et soupçon. Dans le doute, on a deux hypothèses, deux éventualités, et il faut choisir entre les deux, on ne sait pas si c'est celui ou cela. Le soupçon, (sub spicere = regarder dessous, je me demande si en-dessous il n'y pas qqch de plus fondamental.) on se demande si on doit se fier à ce que l'on voit. On suppose qu'il peut-être des intentions cachées, les vraies intention se sont données un masque de présentabilité pour pouvoir passer aisément du point de vue social, il y a toujours des intérêts derrière ce masque. [...]