Principe moral, déontologisme, Kant, valeur morale, dilemme du mensonge, Mill, qualification du plaisir, Blaise Pascal, Pensées, Paul Sartre, existentialisme, Aristote
Plus morale d'agir plutôt que de laisser faire le destin. Dans le cas où on refuse de dévier, on agit selon le principe universel que la vie humaine est inestimable et qu'il est notre devoir de ne pas tuer volontairement. Dans le cas où on dévie, le principe universel sur lequel on s'appuie est de minimiser les conséquences néfastes de notre action. Ces dilemmes ont pour but de mettre en relief le principe de nos actions que l'on suit pour déterminer quel est le meilleur choix à faire. On voit qu'il n'y a pas de réponse universelle et nous pouvons même nous contredire d'une situation à une autre.
[...] Cet état de bonheur est construit de manière différente. Chacun à sa propre idée de bonheur, tout le monde désire la même chose et pourtant chacun le conçoit de manière différente. Il y a quelque chose de très paradoxal : comment tout le monde peut désirer quelque chose et en même temps désirer quelque chose de différent de tous les autres. Si chacun désire quelque chose de différent en désirant le bonheur, c'est lié à la structure imaginaire du bonheur. [...]
[...] Ce bonheur, on ne le connait pas, on l'imagine. Lorsqu'on cherche à déterminer le concept de bonheur, on s'appuie sur les satisfactions dont on a fait l'expérience et on le modifie au gré de notre imagination en les intensifiant et en les prolongeant. Le bonheur est un idéal non pas de la raison mais de l'imagination puisqu'il n'y a pas de connaissances à avoir sur le bonheur. Le bonheur est une idée, une imagination que l'on se fait c'est le prolongement imaginaire de nos expériences. [...]
[...] Sommes-nous injustes volontairement ? Aristote, « Ethique à Nicomaque » Action, injustice et désir : Il affirme que nous sommes responsables de ce qu'on est devenu. Nous sommes responsables des habitudes que l'on va contracter. Nous sommes responsables de nos actions mais cette responsabilité s'établie dans le temps. Je ne suis probablement pas tout à fait libre de mon action si je ne suis pas libre d'en prévoir les conséquences. En revanche, je suis parfaitement responsable de réitérer cette action puisqu'alors je connaissais les conséquences empiriques de cette action. [...]
[...] Ils sont très heureux dans leur couple mais leur couple a été formé à partir d'un crime horrible. Il n'y a donc aucun rapport entre être heureux et la bonne action. Il n'y a pas de rapport cause/effet entre la morale entre le bonheur. Selon Kant, la morale ne décrit pas le moyen d'être heureux. Le bonheur est subjectif chez Kant. La morale me conduit au devoir mais pas au bonheur. La religion, c'est ce qui me permet d'espérer rationnellement qu'il y aura réparation de l'injustice et la croyance religieuse est la médiation entre la morale et le bonheur. [...]
[...] Il n'y a pas de relation immédiate entre le bonheur et la morale. Ce n'est pas parce que je suis heureux que je sois vertueux et inversement s'oppose à l'eudémonisme. Il semblerait que la fin la plus digne, la plus noble soit d'agir par devoir. Pour Kant, l'action morale est celle dans laquelle on manifeste au plus haut point notre humanité car c'est une action qui est libre et rationnelle. « Nous avons toujours le choix, la liberté d'agir moralement ». [...]
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