Rapport entre matière et esprit, travail conceptuel, conception du vivant, dualisme, monisme, spiritualité, philosophie, théorie d'Épicure, dichotomie, Descartes, Galilée, Aristote, Hegel, conception de la réalité
Il existe différentes conceptions du vivant, soit par un dualisme, ou un monisme, théorie selon laquelle il n'y a qu'une seule substance qui peut être soit matérielle, soit spirituelle, telle que la théorie d'Épicure, pour qui tout est matière. Du fait même du titre, on a tendance à envisager la réalité à travers cette dichotomie (séparation en deux éléments), car on se trouve face à une réalité divisée, comme si le réel était séparé, selon toute une tradition scientifique et religieuse.
Peut-on envisager la réalité de cette façon ? Peut-elle être scindée de cette façon ? Comment penser le rapport entre les deux notions ?
[...] Des lois physiques expliquent la matière vivante, mais il est difficile de ne pas étudier la matière vivante comme la matière inerte sans en perdre la spécificité. La vi existe-t-elle ? Entre l'imaginaire et l'abstrait quelle réalité attribuer à la matière ? La matière tend à s'idéaliser. Qu'est-ce-que l'esprit ? L'amener à une dimension matérielle permet la compréhension, mais cette réduction n'est pas suffisante. Avec quoi pense-t-on ? Le cerveau et le ventre considéré comme le deuxième cerveau, on a tendance à focaliser l'esprit dans la tête mais l'ensemble du corps contribue. I. [...]
[...] On fait dans ce sens une erreur de raisonnement, qui se comprend à travers une autre analogie : c'est comme si après avoir visité les bâtiments d'une université, on demandait à voir l'université. On ne peut pas isoler l'esprit de nos activités, à force de vouloir séparer l'esprit du corps on oublie qu'il est présent, il devient alors un fantôme dans la machine. Pour Ryle parler d'esprit est une erreur de raisonnement, mais c'est simplement une conception autre de la réalité. [...]
[...] Ils veulent mettre à distance tout ce que la religion faisait porter à la nature, mais dans la Renaissance, naît la volonté de comprendre. De nos jours la matière s'idéalise, puisque ce que l'esprit conçoit se perçoit en terme de matière de nos jours, depuis la relativité d'Einstein, et la mise en avant de particules élémentaires non observables. II. Matière et esprit : une même réalité : Sommes-nous condamnés à percevoir l'esprit seulement par analogie ? Soit par opposition : il est le contraire d'une machine ; soit par assimilation : il est comme une machine, hier une horloge, aujourd'hui un programme d'ordinateur. [...]
[...] Mais dans les philosophies de l'histoire, comme celle de Hegel on suppose que l'Esprit progresse à travers l'histoire, pour lui l'histoire est un progrès, il y a un ordre, une nécessité, un sens qui nous mène vers une plus grande rationalité. L'histoire est la marche en avant de l'Esprit du monde, cette philosophie est donc un rationalisme intégral. Tout ce qui est réel est doué de vie, au fur et à mesure des évènements on ne se souvient que des éléments rationnels. Par le mouvement du négatif Hegel met en avant le dépassement de la contradiction, qui met en avant que l'abstrait n'existe pas, que l'art est une expression voilée de l'Esprit, de l'Idée. [...]
[...] Matière : Matière : opposé à esprit, désigne ce qui existe hors de nous et perçu par les sens. Ensemble des éléments constitutifs de la réalité physique. Pour Aristote la matière est ce qui peut recevoir une forme. Comment expliquer et distinguer matière inerte et matière vivante ? Pour Aristote la matière vivante possède l'âme. Quel est le principe organisateur de la matière ? Il faut un souffle de vie, la matière ne suffit pas, il existe quatre facultés spécifiques aux êtres vivants mais tous ne possèdent pas les quatre. [...]
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