Racines philosophiques, théorie du genre, déisme, individualisme, athéisme, Karl Marx, intérêts individuels, culture, idéologie, existentialisme, Sigmund Freud, bourgeoisie, prolétariat, genre, raison, libre-arbitre, pensée occidentale
Ce sont les idées qui gouvernent le monde (très développées en Occident). C'est ainsi généralement leurs confrontations qui sont idéologiques. Ces idées sont nées dans une ère et une aire culturelles géographiques (en Europe) et non pas ex nihilo. Il y a eu des idéologies comme l'individualisme : tiré du mot "individu" qui signifie un être seul, singleton qui se protège des autres et même du tout autre, il s'enferme dans sa singularité. C'est une idéologie qui place l'individu au centre de la société et qui le pousse à ne s'attacher qu'à ses intérêts individuels. L'individualisme est une idéologie, une culture (façon de penser), et non un caractère.
[...] Existentialisme athée : courant qui enseigne, préconise que l'être précède l'essence (l'être humain existe d'abord et se détermine après). Ce courant exclut l'idée d'un Dieu qui aurait créé l'homme et aurait donné un sens à sa vie, une destinée. Jean-Paul SARTRE, avec son célèbre syllogisme : Ou l'homme existe, où Dieu existe Or l'homme existe Donc . Simone de Beauvoir : "on ne nait pas femme, on le devient". Les rôles accordés à chaque sexe sont des constructions culturelles, définis par les hommes. [...]
[...] Frédéric NIETZCHE : d'origine allemande, dont la théorie est le nihilisme. Il proclame la mort de Dieu, auquel il substitue le surhomme, l'homme qui par sa volonté de puissance s'autoréalise et devient maître de sa propre existence. Ici l'homme devient ce qu'il veut par sa volonté de puissance, il a une liberté absolue. Nous verrons plus loin que le thème du pouvoir est fondamental pour le Gender qui, dans sa phase de radicalisation, prônera la théorie de déconstruction et de construction de l'être humain et de sa société. [...]
[...] Né à TREVES, philosophe de formation et du courant marxiste. Son analyse de la société ou son approche sociale est la dialectique matérialiste dans laquelle il exclut les considérations d'ordre métaphysique. Marx considère que le monde est dialectiquement conduit par une lutte de classe entre : la classe dirigeante et la classe dirigée qui est généralement la plus nombreuse. La classe dominante impose sa vision, son idéologie à la classe dominée, on parle alors de superstructure et infrastructure. C'est ici que la révolution industrielle prend naissance avec les commerçants. [...]
[...] Le déisme change la conception de l'homme d'avec l'absolu (le Tout Autre). Il opère un divorce entre Dieu et la paternité, la raison et la foi, entre la culture chrétienne et la laïcité. Cette séparation aboutira au laïcisme actuel qui relègue la foi dans le domaine privé où par exemple il est interdit de porter le voile, dans les écoles laïques. Cette idéologie aura également des conséquences sur le rapport entre l'homme avec autrui. Au concept des personnes, les philosophes des lumières, tels que Voltaire, vont substituer celui d'individu c'est-à-dire un être seul, enfermé sur lui-même, opposé à Dieu et à son semblable. [...]
[...] Sa pensée, appelée eschatologie du grand soir voudrait que les prolétaires renversent les bourgeois, prennent le pouvoir et supprime les classes sociales. Marx considère que par son nombre volumineux, la classe dominée s'imposera assez facilement. Le but de Marx est une société sans classe . De même le but de la Révolution QUEER est une société sans sexe . Les théoriciens du Genre s'inspirent donc du marxisme pour supprimer le sexe dans la société. Ils adoptent le même schéma que celui de la lutte des classes dans leur idéologie. [...]
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