Vérité philosophique, mensonge, Platon, Kant, La critique de la raison pratique, Delacroix, existentialisme, Merleau-Ponty, objectivité, impératif catégorique, moralité
"La vérité" est le caractère des jugements auxquels on peut accorder son assentiment, c'est-à-dire qui s'imposent à l'esprit, et qui est le fondement de l'accord universel entre tous les esprits. Ce sont des propositions dont est absente toute contradiction, quelle soit logique ou réelle. A quoi bon la vérité ? Cette expression pose la question de l'utilité.
Le sujet utilise une expression commune "à quoi bon", qui nous indique que la vérité dont il est question est celle que l'on entend dans son sens le plus courant. Il ne s'agit donc pas des vérités logiques, ou premières, ou des vérités mathématiques, ou de la vérité en son sens existentialiste. Il s'agit de la vérité telle que nous la concevons, à savoir l'adéquation de ce que nous disons à la réalité.
[...] Cette dernière recouvre tous les cercles et toutes les tables possibles, elle dépasse la matérialité, et de ce fait, constitue la vérité. Les Idées sont éternelles, parfaites et immuables. ( Connaître la vérité est donc pour Platon le seul moyen de vivre dignement, selon la sagesse et la connaissance. Vivre sans connaître la vérité revient à vivre dans l'illusion, le mensonge, et ne permet pas de ce fait de connaître l'harmonie. NB : Il est possible de réduire la partie sur Platon, et de lui opposer directement dans une sous partie Nietzsche. [...]
[...] ( Se pose donc la question de savoir si finalement la vérité a tant de valeur que celle qu'on lui donne, et si parfois le mensonge ne vaut pas mieux. Plan : La vérité dépasse tout, y compris le réel : La question de l'utilité de la vérité en implique une autre. En effet, nous pouvons choisir de dire ou non la vérité, de la voir ou de ne pas la voir, mais ce qui importe réellement, c'est ce qu'elle représente et ce qu'elle apporte. [...]
[...] II/ La vérité quoi qu'il en soit : Nous venons de voir les avantages de la vérité sur le point de vue de la connaissance, mais ce ne sont pas les seuls. La vérité a en effet une grande importance au niveau de la morale. Elle est vue en général comme le comportement à privilégier par excellence. ♦ C'est ce qu'explique Kant dans La Critique de la raison pratique. Si il faut selon lui adopter la vérité, ce n'est as du tout d'un point de vue religieux, mais d'un point de vue purement moral. [...]
[...] Selon Kant, il faut donc à tout prix éviter le mensonge, car il évite le chaos. Ce n'est pas un simple conseil, c'est une loi inconditionnelle. III/ La vérité n'est pas forcément la description de la réalité : Mais il semble cependant évident que tout vérité n'est pas bonne à dire, autrement dit, que son utilité est non seulement inexistante, mais qu'elle en plus être nuisible. C'est ce que montre Constant dans Du droit de mentir, lorsqu'il répond à Kant. [...]
[...] A quoi bon la vérité ? Introduction : ( Bien définir les termes du sujet : - « la vérité » : c'est le caractère des jugements auxquels on peut accorder son assentiment, c'est-à-dire qui s'imposent à l'esprit, et qui est le fondement de l'accord universel entre tous les esprits. Ce sont des propositions dont est absente toute contradiction, quelle soit logique ou réelle. - « A quoi bon » : expression qui pose la question de l'utilité. ( Construction de la problématique : Le sujet utilise une expression commune « à quoi bon », qui nous indique que la vérité dont il est question est celle que l'on entend dans son sens le plus courant. [...]
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