Kant, révolution kantienne, Critique de la raison pure, métaphysique, Hume, Platon, Socrate, Leibniz, criticisme, idéalisme transcendantal, phénoménologie, raison, révolutionnisme
On a une révolution de la pensée avec Kant. Mais aussi une révolution dans l'Europe avec la Révolution française. On a une révolution intérieure et extérieure. Pour lui, la révolution extérieure vit de l'intérieur. Mais l'intérieur doit forcément s'adapter, se schématiser dans quelque chose d'extérieur.
[...] La mathématique prouve donc que la sensibilité n'est pas le seul fondement de la représentation. Les concepts ne venant pas de l'expérience et de la sensibilité sont les concepts purs. Pas d'expérience sensible. Kant va examiner les grandes hypothèses logiques : il écarte les hypothèses théologiques car elles n'expliquent rien. Il les trouve extravagantes mais ne dit pas que Dieu n'existe pas. Dire que Kant dit ça, c'est être comme Mandelson. L'image métaphysique de Dieu est envisagée par trois noms : Platon, Leibniz, et Malebranche et Crésus. [...]
[...] Michel Alexandre : « La véritable fonction du sujet, c'est de n'être pas subjectif » =Cette phrase résume le projet de Kant tel qu'il est formulé à partir de la lettre du 21 février 1972 : Kant possède la clé du mystère de la métaphysique et il sait que cette clé est en nous et pas dans les choses. Mtn, il sait ce qu'il faut examiner. Kant veut faire une révolution : la clé du mystère de la métaphysique (philo du sujet au service de l'objet), qui est en nous. [...]
[...] C'est cela : la révolution kantienne. Une révolution dans la manière, de l'effectivité vers la possibilité. C'est ce qu'il appelle la critique : Critique de la raison pure / de la raison pratique/ de la faculté de juger. La critique est le fait que la pensée va désormais s'analyser elle-même. La question n'est plus Que sais-je mais Comment penser càd aborder les mêmes questions mais de l'autre côté : pour Kant, les Anciens disaient directement ce qu'il en est de l'être alors que mtn, il s'agit d'expliquer comment nous pensons (l'être, le réel, la nature, etc.). [...]
[...] Nous sommes des fils de la terre dit Kant. Contre le ton dogmatique, exalté. Le premier écueil est donc le dogmatisme ; Le second écueil est le scepticisme. Ce n'est pas parce qu'on quitte le dogmatisme que l'on ne peut plus rien dire : il faut trouver une manière de le dire. Kant ne veut pas supprimer la métaphysique (au-delà de l'expérience) au nom du scepticisme. Or, c'est ce qu'ont compris ses contemporains. Quand Kant se dégage du dogmatisme, ils ont confondu critique et scepticisme. [...]
[...] Ce projet est apparu à la suite d'une longue gestation : la pensée réclame de la lenteur sinon on dogmatise. Le 21 février 1772, Kant envoie une lettre à Marcus Hertz. Dans cette lettre, il annonce un ouvrage sur les limites de la sensibilité et de la raison. Nous sommes des êtres finis et ne pouvons savoir ce qui échappe à notre conscience. Des choses sont au-delà de nos limites : les limites sont la frontière entre ce que nous savons et savons pas mais aussi entre nos facultés, entre facultés sensibles et intellectuelles. [...]
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