Thèmes de lecture, culture générale, conscience, travail, problème du sous-développement, lutte contre la pauvreté, bonne gouvernance, mondialisation
Introduction : l'homme est un animal, une bête mais pas comme les autres ; un animal, une bête raisonnable qui ne suit pas les règles de la nature (instinct, pulsions tendances, désirs) mais qui suit les règles de la raison, de la conscience. : La Conscience est la caractéristique propre distinctive de l'homme, son essence, sa définition.
I. définitions : Qu'est-ce que la conscience?
- une lumière intérieure, une vision plus ou moins claire qu'un sujet a de ses actes, de ses pensées, du monde et des autres hommes ; un conseiller intérieur qui nous renseigne sur la situation dans laquelle nous sommes et nous permet de nous adapter en nous conseillant l'attitude la plus convenable à adopter pour nous en sortir.
- La culture en tant qu'ensemble de savoirs, de savoir faire, de savoir être adoptés par un peuple pour survivre à des situations est donc un fruit de la conscience et son efficacité à résoudre les problèmes de ses adhérents, à leur assurer la quiétude (bonheur) est fonction de la perspicacité de la conscience qui est accouchée d'elle.
II. VALEUR DE LA CONSCIENCE
Elle est un instrument, un moyen de solution des problèmes existentiels, mais aussi de domination des hommes les uns sur les autres et des peuples entre eux.
- une conscience éclairée évite les problèmes par prévision, y remédie efficacement.
- Concevoir, c'est voir dans sa conscience, percevoir (percer une situation avec sa conscience pour y voir l'invisible qui s'y cache), ce qu'elle va engendrer demain (court, moyen, long terme). Prévoir c'est voir d'avance, savoir les conséquences d'un acte, préparer des solutions de remédiation, y pourvoir. Le pouvoir n'étant que le résultat du bon percevoir, du bon prévoir, du bon savoir et des bons pouvoirs (solutions).
- La qualité d'une existence (quiétude ou inquiétude, succès ou déboires, opulence ou misère, statut, de maître ou d'esclave, vie de regrets scandée de soupirs ou vie de satisfaction ponctuée de rires, bonheur ou malheur) est fonction du degré de développement de la conscience, de son niveau d'éveil, de son intensité lumineuse.
- Eveiller le niveau de conscience d'un individu, d'un peuple, c'est l'outiller à éviter des problèmes et à inventer des solutions à ses problèmes, à être artisan de son propre bonheur, c'est lui donner le filet de sa pêche plutôt que du poisson : c'est la nouvelle perspective des relations internationales tournées aujourd'hui vers le financement du développement de l'éducation, remède de tous les maux pour l'éveil de conscience qu'elle procure.
[...] Le trafic est un signe fort de la déchéance humaine et surtout de l'état d'extrême pauvreté où vit un homme. Autant un homme coincé sans aucune autre alternative peut brader un lingot d'or contre une assiettée de farine pour survivre quelques instants, instinct de conservation oblige, autant l'homme dans l'extrême pauvreté peut brader le bien inégalable qu'est son enfant pour une survie momentanée et bafouer ainsi les règles morales. III. CONSEQUENCES DU TRAFIC DU TRAVAIL DES ENFANTS Du point de vue de l'individu, de l'enfant - assassinat de l'enfance dans l'enfant : faire de l'enfant un adulte avant l'âge, c'est l'exposer à un retour à l'enfance au stade adulte avec un goût accentué de loisir de liberté (indiscipline professionnelle), au manque de conscience professionnelle c'est-à-dire à une incapacité de prendre sa profession au sérieux. [...]
[...] Et cela avec toutes les conséquences néfastes. Nous l'avons déjà dit pendant que certain accumulent des fortunes qu'ils ne pourront pas épuiser même s'il vivaient mille ans, d'autres meurent de faim. Sur le plan culturel, c'est sans conteste l'appauvrissement de la diversité culturelle, le désarroi dans les valeurs devant la multitude des informations et des pratiques. Tout laisse à croire qu'aujourd'hui la richesse matérielle est la clé du bonheur alors qu'il semble que les plus riches ne sont pas sûrs d'être heureux. [...]
[...] Nos erreurs sont fonction de notre niveau d'instruction, de la lumière de notre conscience. Il en est ainsi aussi de nos regrets (régresser, reculer dans le temps) conséquence de nos erreurs (actes posés sans clairvoyance des conséquences lointaines) que nous voudrions aujourd'hui corriger mais que nous ne pouvons parce que l'homme ne peut reculer dans le temps, agir sur le passé. La vérité ici se présente comme un précepte moral c'est-à-dire une règle de conduite, un moyen d'une finalité qui est la valeur du BIEN, du bien de l'autre. [...]
[...] L'amour consiste à aimer l'autre non pour soi mais pour lui, pour rien d'autre que son bien. Il est sacrifice de soi, de ce qu'on est, de ce qu'on a pour le bonheur de l'autre. L'amour est oubli de soi, acceptation joyeuse de la souffrance et même de la mort pour rendre l'autre heureux contre tout le mal qu'il me fait. L'amour est gratuit, un sentiment inexplicable, sans raison, irrationnel, qui ne dépend de rien en cette personne aimée et qui n'attend rien en retour. Il est inconditionné et inconditionnel. [...]
[...] Mais est-il moralement permis (légitime) de faire appel à la force pour contraindre quelqu'un au respect de mes droits ? Dit autrement faut-il répondre à l'injustice (violation de mes droits élémentaires) par des attitudes pacifistes ? La religion chrétienne répond que la meilleure manière de désamorcer la violence est l'amour c'est-à-dire le respect du violent. Pour Jésus comme tous les théologiens chrétiens, il faut dénoncer l'injustice (violence) la combattre mais en refusant d'utiliser la force : Combattre la violence par la non violence. [...]
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