« Que puis-je connaître » Critique de la raison pure, Emmanuel Kant : il est ici question de savoir ce que l'on peut connaître. Ainsi, des philosophes ont prétendu connaitre Dieu ou la vérité absolue (contrairement à la vérité relative. Différence entre monde sensible et monde absolu de Platon). On peut se poser la question : comment atteindre le monde vrai, c'est-à-dire le monde des idées ? Le dogmatisme, qui est une attitude de l'esprit qui prétend que celui-ci est capable de tout connaître, s'oppose au scepticisme, une attitude qui tend à penser que l'esprit n'est capable d'aucune certitude, d'aucune connaissance définitive, absolue.
Dans l'antiquité, Pyrrhon va fonder une école sceptique : Pyrrhon explique que l'homme n'est même pas capable de montrer que la réalité existe ; celle-ci pourrait en effet être une simple production des rêves. Pyrrhon va être le premier à exprimer l'argument du songe : il explique que l'on ne peut démontrer l'existence de l'homme. Ainsi, les sciences ne pourraient pas se vérifier, l'homme vivant dans un songe. L'empirisme suit cette voie pyrrhonienne : Locke, Condillac ou Hune vont être empirique, c'est-à-dire qu'ils croient que toutes leurs connaissances viennent de leurs sens.
[...] Jusqu'où la connaissance humaine peut-elle s'étendre ? Que puis-je connaître Critique de la raison pure, Emmanuel Kant : il est ici question de savoir ce que l'on peut connaître. Ainsi, des philosophes ont prétendu connaitre Dieu ou la vérité absolue (contrairement à la vérité relative. Différence entre monde sensible et monde absolu de Platon). On peut se poser la question : comment atteindre le monde vrai, c'est-à-dire le monde des idées ? Le dogmatisme, qui est une attitude de l'esprit qui prétend que celui-ci est capable de tout connaître, s'oppose au scepticisme, une attitude qui tend à penser que l'esprit n'est capable d'aucune certitude, d'aucune connaissance définitive, absolue. [...]
[...] À partir de là, il n'y a pas de connaissance de la réalité absolue. Finalement, une troisième école de pensée va s'imposer face à l'empirisme et le dogmatisme : le relativisme, qui prône la liberté de pensée, en expliquant que chacun peut penser ce qu'il veut. Protagoras qui est. Les sophistes sont des sortes d'encyclopédies qui vont enseigner la science et la rhétorique et ainsi promouvoir la politique sur l'Agora. Max Weber soutient l'idée d'un polythéisme des valeurs, soutenant que les valeurs morales d'une culture, d'une société ou d'une génération à l'autre ne sont pas les mêmes : il soutient l'idée d'un relativisme moral. [...]
[...] Le scepticisme ou la raison sceptique Là encore il y a une règle dans la conception humaine, c'est que tout énoncé a valeur de vérité (sauf en cas de mensonge). Quand les sceptiques avancent que rien n'est vrai, ils postulent que leur énoncé est vrai ; il y a donc une contradiction interne au scepticisme. D'habitude, les contradictions existent entre deux énoncés, alors qu'ici, c'est une contradiction performative : c'est un concept de Karl Otto Apel. Une contradiction performative est une contradiction qui existe entre les conditions d'un énoncé et le contenu de l'énoncé. [...]
[...] On voit dès lors poindre une vérité relative : la conception que l'on a de la science n'a de sens que pour l'espèce humaine, et un autre animal, qui a un autre rapport au monde, aura une autre conception de la science. On a donc une vérité humaine, qui, sans être absolue, s'applique à tous les individus. Nous ne connaissons que notre mode de percevoir les choses [et non pas les choses en elle-même], mode qui nous est particulier, mais qui peut fort bien ne pas être nécessaire pour tous les êtres, bien qu'il le soit pour tous les hommes. [...]
[...] Alors que pour les sceptiques, tout provient de nos sens, Kant va expliquer que les sens et la vérité sont liés : la science est le fruit de la conception de l'esprit humain : la science ne veut rien dire pour les autres espèces. Kant précise que tout ce qui apparait possède une facette non connaissable : il explique que l'on ne peut qu'accéder à la représentation du monde. Dès lors, les sciences reflètent la connaissance de notre représentation du monde et non du monde en soi. [...]
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