Problème du fondement de la morale, conséquentialisme, Kant, Hume, raison, Bergson, conscience individuelle, conception cartésienne, subjectivité, Nietzche, Aristote, métaphysique, Jacques Mono, Sartre, altruisme, essence biologique, empirisme
Hume a un projet : il veut être le Newton de la nature humaine. Il s'agit d'analyser les faits, construire une science à partir de l'expérience en se méfiant des hypothèses. Il veut de la même façon que la physique de son temps, partir de fait d'expérience pour construire une science de la nature humaine, le centre des sciences. Sa position est un scepticisme modéré. Hume va adopter une position critique à l'égard de la raison : la raison n'a rien à faire avec le bien et le mal, mais avec le vrai et le faux. La raison ne peut s'intéresser aux questions morales. Mais il n'est pas radical, car il propose une solution : enraciner la morale dans le sentiment et l'imagination.
Il part d'un principe : toute idée est une copie d'une impression que nous avons eue. Nos pratiques sont simples, mais relèvent de choses complexes, on met de l'ordre par des idées sur ce qui apparaît divers et multiforme. L'empirisme d'Hume consiste à penser la morale sur un engendrement des idées, un
flux continu d'impressions. Hume refuse un scepticisme radical qui aboutirait à l'arbitraire des valeurs. Le scepticisme radical n'aide en rien à la compréhension de la morale. Le scepticisme radical revient à dire que la morale ne vient que de l'artifice (purement conventionnelle) et la morale est un produit de l'égoïsme.
[...] L'égoïsme n'est pas blâmable. Pour N ce sont les valeurs qui le sont. é Dans Aurore II, 103: il y a deux façons de nier la moralité: les motifs invoqués par les hommes ne seraient pas les vrais qui les ont poussés à agir (la moralité n'existe qu'en parole) et nier les jugements moraux en disant qu'ils ne reposent pas sur une vérité. Ce n'est pas l'action des hommes qui est critiquée mais les valeurs dans lesquelles ils croient. s'il n'existe pas d'actes désintéressés = car désintéressement = absurde. [...]
[...] Dans la généalogie: analyse l'idéal ascétique: maitrise de soi, contrôle, refus de céder = constant dans les théories morales > nous dit de refuser de céder aux instincts, ce qui vient des corps est bas. A l'inverse c'est un idéal: force d'âme, maitrise de soi etc. Donc N va dire que l'idéal ascétique n'est rien qu'un expédiant de l'art de mener sa vie. A la fois contraire à la vie mais aussi issu de cette vie: "c'est la vie contre la vie". [...]
[...] C'est le tout de l'obligation. La société se maintien vivante comme un organisme. Analogie entre instinct biologique et habitude psychologique. Force de l'habitude = analogue de l'instinct. Obligation, par l'habitude elle est en nous. Donc l'obligation ne découle pas de la raison, pas d'une spéculation intellectuelle. Au fond de l'exigence morale, il y a d'abord une exigence sociale: "l'habitude de contracter des habitudes est la base même des sociétés et conditionne leur existence". L'obligation répond à un besoin vital > on vit en groupe > cela s'impose car il appartient à l'espèce et en ce sens "le social est au fond du vital". [...]
[...] Douleur ou souffrance: inverse de la douleur chrétienne. Pour N on ne doit pas craindre la douleur car c'est encore de la vie, augmente la puissance du vivant. c'est parce que nous surmontons des douleurs, que nous sonnons force à notre volonté de puissance. Dans cette perspective > la volonté de puissance est impensable en dehors du devenir, ce qui maintien en vie le vivant > suppose que pour accroitre sa puissance, il faut dépasser les obstacles en nous et s'exposer à la vie. [...]
[...] La vie crée des formes, souvent imprévisible, discontinue, invention et création. Dans le concept de morale close et d'obligation. Dans l'idée d'obligation sociale, ce qui est important c'est la force de l'habitude qui produit un résultat analogue à l'instinct. Réseau d'habitudes dans lequel le sujet est pris et l'action morale lui apparait de façon quasi-automatique. Toutes les obligations = rôle pour Bergson, autoconservation de la société. Le sentiment = état de bien être en accomplissant l'action, comparable au sentiment qui accompagne la vie > procure plaisir. [...]
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