LES ACTES DE LANGAGE
Pragmatisme : attitude réaliste qui fait primer les intérêts sur les principes.
Deux approches :
- Les intérêts : qu'est ce qu'on y gagne ?
- Les principes : action au nom des principes.
Peirce : américain, 1839-1914. Le monde est toujours en train de se faire. Deux systèmes philosophiques s'opposent : les systèmes occidentaux (Europe continentale sauf UK) et les systèmes anglo-saxons. Constructions de grands systèmes métaphysiques en Allemagne pour chercher la vérité.
Peirce va rejeter cette philosophie : on ne peut pas construire de grands systèmes métaphysiques. Tout ce qu'on peut faire c'est atteindre des connaissances concrètes par l'expérience. Philosophie américaine va se développer dans ce sens de l'utilitarisme. Tout ce que je cherche à connaître, ce n'est pas la vérité mais des petites vérités sur telle ou telle chose.
Cette philosophie américaine est contre les grands systèmes, très ouverte au pluralisme, à la démocratie. Dans certains contextes, on va pouvoir construire telle approche à la vérité, telle connaissance. On renonce à l'universalisme, position relativisme privilégiée. Cette pensée est tournée vers l'action : quelles sont les connaissances qui me sont utiles ici et maintenant pour agir ? On établit des vérités qui sont effectives dans la situation actuelle.
Wittgenstein : autrichien, 1889-1914. Logisticien, va soutenir des projets épurés du langage. Ce qu'on dit quand on parle peut être étudié peut être étudié par la logique des propositions. Langage débarrassé de tout ce qui n'est pas démontrable, par exemple, tout ce qui est métaphysique. Le langage est quelque chose qui sert à décrire et analyser le monde.
Par exemple « il pleut », cette proposition est vraie ou fausse. Proposition acceptable car vérifiable. « Dieu est tout puissant » : proposition ni vraie ni fausse, car cette proposition est invérifiée.
[...] Boas : fondateur de l'anthropologie culturelle. Né en 1852, mort en 1942. Boas dit qu'il ne faut pas essayer de voir l'évolution d'une humanité toute entière selon les lois de l'évolution, mais il faut voir qu'il y a des histoires spécifiques propres à chaque culture. Culture : toutes les productions artistiques, scientifiques, langagières, l'économie qu'on adopte, la religion, la morale, etc... Il faut comprendre la langue qui est pratiquée. La langue est une manière de se représenter la réalité.
Quel est le lien entre côté grammatical et vision du monde. L'hypothèse de Sapir : il part du principe que les langues sont des systèmes de forme lexical et grammatical. Sentiment de forme. Derrière les formes lexicales et grammaticales d'une langue, il y a des formes de pensée dont on n'a pas conscience. On n'a pas conscience de ces formes de penser car elles sont immergées. Esquimaux ont un nombre de mot incroyable pour désigner la neige. Pour les couleurs, elles peuvent être perçues différemment. L'orange n'est pas perçu chez certains peuples, ils verront soit du rouge, soit du jaune, car ils n'ont pas catégorisé la couleur orange (...)
[...] On parle au figuré, on utilise les figures de style comme l'ironie. On se comporte en finesse pour ne pas se retrouver dans des situations difficiles. Les rituels ont un rôle social, ils témoignent de la société. Les valeurs et les cultures indiquent les comportements qui peuvent donner lieu à des offenses. Durkheim dit que ce qui est important dans le contrôle social, c'est que les gens soient conscients des règles. Pour Goffman, les interactions les plus banales sont un symptôme de la société et vont montrer quand et comment il faut recourir à tel rituel. [...]
[...] Sciences de la nature : approche causale (cause entraine effet). Sciences de la vie : approche systèmes (effet entraine cause). L'idée de PA est d'abonner l'approche causale et de prendre une approche systémique. Une conception du changement (chez bateson) Le changement : passage d'un état à un autre. Les systèmes humains ont tendance à l'homéostasie (équilibre), les facteurs s'équilibrent les uns avec les autres. On a un équilibre dans les rapports entre les membres du groupe, entre les gens. Les systèmes recherchent toujours leur équilibre, tendance à le rétablir. [...]
[...] C'est par la communication qu'il faut soigner. Théorie des paradoxes Trois genres de paradoxes : - Pragmatique : composé d'une injonction paradoxale qui est fait dans un contexte dans lequel on ne peut se sortir. - Sémantique : menteur, quelqu'un qui dit qu'il ne dit pas la vérité. - Logicomathématique : barbier ne se rase pas lui-même, mais rase les autres, hors règle. Il faut distinguer deux niveaux : le niveau de base et le niveau méta. Théorie paradoxale : le thérapeute essaye de parler avec le langage du patient. [...]
[...] Discours : ce qui est dit dans un contexte donné. Travailler sur le discours, qui est à chaque fois différent, est très compliqué car les situations sont tout le temps différentes. On étudie la parole en situation et non pas la langue qui est abstraite par rapport au contexte, on étudie les pratiques langagières. On a envie d'avoir de l'influence Schéma de Shannon et Weaver : Rhétorique : comment organiser mon discours de façon à obtenir ce que je veux. Importance de la capacité à discourir. [...]
[...] Selon sa force, je me montrerai plus ou moins déterminant. - Acte perlocutoire : acte sur l'interlocuteur, effet. Exemple : si on réussit à le convaincre L'importance des intentions Intentions : vouloir dire quelque chose. Il y a aussi des implicites, des présupposés. Permettra de vérifier s'il y a satisfaction. Cette intention passe par l'émetteur puis le récepteur et enfin, on se demande s'il y a satisfaction de cette intention. Travail sur les intentions : permet d'interpréter les propos du locuteur. [...]
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