Pouvoir - Critique des théories du « contrat social »

Thèmes abordés

contrat social, David Hume, Sur le contrat primitif, Traité de la nature humaine, vertu, intelligence collective, justice, gouvernement, Adam Smith, société civile, Mandeville, Fable des abeilles, sens moral, Travail, individualisme, Karl Marx, Introduction générale à la critique de l'économie politique, robinsonade, état de nature, Durkheim, Benjamin Constant, Gramsci, Kropotkine

Résumé du document

Le projet révolutionnaire du contrat social est utopique car il faudrait qu'il n'y ait pas de coexistence entre les générations. De plus, le contrat est volontaire, or le bon sens n'est pas très répandu dans la société. Selon lui, le contrat social se base sur une vision de l'homme fausse.
Il est impossible de tout changer de manière révolutionnaire. Cela reviendrait à réfuter toute une partie de l'Humanité passée.
Toutefois, il faut parfois introduire une forme de nouveauté pour correspondre avec les nouvelles aspirations des nouvelles générations. Hume est donc un penseur réformiste.
Il condamne la violence : sur le plan de la morale, la violence n'est jamais légitime car il y a une dignité de la personne qui est inaliénable.
Il y a une transformation progressive et réfléchie des institutions.

Extraits

[...] De plus, le contrat est volontaire, or le bon sens n'est pas très répandu dans la société. Selon lui, le contrat social se base sur une vision de l'homme fausse. Révolution : faire table-rase du passé = danger Il est impossible de tout changer de manière révolutionnaire. Cela reviendrait à réfuter toute une partie de l'Humanité passée. Toutefois, il faut parfois introduire une forme de nouveauté pour correspondre avec les nouvelles aspirations des nouvelles générations. Hume est donc un penseur réformiste. [...]

[...] En effet, elle à l'essor du capitalisme, à l'industrialisation. Mouvement de déplacement vers la ville = séparation entre collectivité et individu car l'individu ne s'identifie plus à un terroir, un groupe marqué par des traditions. Etat de nature = état historique qui est le résultat de la fin de la féodalité + nouvelles forces productives Il n'y a pas d'individu sans société pour Marx. Ainsi, la société prévaut sur les individus. Société bourgeoise = société civile pour Marx Double illusion : illusion rétrospective (projeter dans le passé un état présent) + sentiment d'indépendance illusoire (les individus de la société du XVIII° siècle se sentent indifférents les uns des autres). [...]

[...] Imiter = introduire tout de même une différence donc possibilité d'un devenir Ainsi le jugement moral est une moyenne des jugements particuliers de tous les individus Adam Smith parle du souci que nous avons de la magnificence, ce souci de l'acquisition de richesses, du superflu. Il ne faut pas se moquer, condamner cette tendance à avoir les yeux plus gros que le ventre : nous désirons plus que ce qu'il nous est nécessaire Utile pour Smith car cela nous permet de transformer la nature en nature fertile, brillante Il y a donc l'idée que l'homme est comme étant hors de la nature. Pour lui, l'activité industrielle de l'homme pourra à l'avenir combler le manque de ressources. [...]

[...] Autre liberté fondamentale : propriété (selon la définition des droits de l'homme). Il critique le fait que la revendication de ce droit est venue défendre les intérêts des propriétaires (bourgeois). Propriété = droit d'user et d'abuser d'une chose jusqu'à sa destruction La propriété n'est pas naturelle, elle est instituée. Les interactions volontaires sont limitées par les institutions : ex : pas le droit de se ressembler sur un lien public Problème de l'individualisation de la liberté : Marx critique le fait de ne pas assez prendre en compte la dimension collective de la liberté. [...]

[...] La raison nous permet de clarifier les relations entre les idées et entre les faits. Elle nous permet de juger mais ne suffit pas à déterminer ce qui est bon ou mauvais (rôle des passions). Conduite vertueuse : associée à un certain type de plaisir La raison a une fonction instrumentale dans le domaine de la morale. 2 types de vertu (conduites valorisées ou dévalorisées) : Naturelle : spontanément valorisée comme le courage, la bienveillance, la magnanimité (conduites bonnes universellement : bénéfiques quel que soit le temps ou la civilisation) Artificielle : valorisation d'une conduite en relation avec une règle instituée par les hommes comme la justice Comment les hommes viennent-ils à se doter de règles ? [...]