Cours de Philosophie de niveau Terminale sur la notion de politique essayant de répondre à la question : pourquoi et comment vivre ensemble ?
[...] Chez Aristote, la morale et la politique sont indissociables. L'Homme est un animal qui réalise complètement son humanité en étant citoyen d'une cité, étant qu'il a une âme rationnelle. Pour lui, les êtres vivants sont organisés autour d'un principe intérieur, une sorte de moteur vitale : l'âme. Il existe trois types d'âmes : âme végétative commune aux plantes, animaux, humains âme sensitive nous permet d'avoir de sensations (animales + humaines) âme rationnelle humain; cette âme permet de parler, de penser, de délibérer. [...]
[...] C'est un état de nature où seule compte la loi du plus fort. Rousseau dit que dans cet état, je peux perdre à tout moment ce que je possède sous la violence d'autrui. Il faut un droit et des lois qui fassent que ma possession devienne ma propriété. D'après Rousseau, le problème de Hobbes est qu'il établit une société où le souverain finit par être le seul à avoir des libertés, c'est un contrat de dupe, car quelle utilité de se débarrasser de sa liberté fondamentale pour la seule raison de vivre en sécurité ? [...]
[...] Il est difficile de se représenter une souveraineté (pouvoir politique) qui cherche toujours l'intérêt général et qui doive se réaliser dans des lois particulières. Une loi civile peut-elle être dans l'intérêt général sans léser certains intérêts particuliers ? Rousseau est radical la souveraineté populaire doit rester une et indivisible. Elle ne peut être représentée (députés etc.), elle est totale ou n'existe pas. Il défend la démocratie directe et refuse la démocratie représentative. Rousseau refuse les mandataires tout ce qui a un intérêt particulier va détourner l'intérêt général à son profit. [...]
[...] Hobbes (XVIIème) va fonder sa philosophie politique sur une anthropologie, une conception de la nature humaine. Il part de l'être (ce qu'est l'Homme) pour arriver au devoir d'être (morale, politique). Il induit de la multiplicité des conflits à son époque, que l'Homme est gouverné par une passion fondamentale : la peur de la mort violente. Cette peur a un rapport au temps et à l'espace, la violence est l'horizon de spatio-temporalité de l'Homme. Hobbes cherche a élaborer un modèle politique qui puisse faire sortir de cette violence, il faut trouver une forme d'association qui contraigne chacun à renoncer au droit du plus fort. [...]
[...] Carl Schmitt, La notion de politique pour lui, le critère du politique, c'est la discrimination entre l'ami et l'ennemi. Càd que l'opposition la plus radicale, le problème politique le plus fondamental, c'est de séparer le bienveillant de l'hostile. Cette conception impérialisme, nationalisme. Ces deux positions reposent sur un rapport d'antagonisme avec l'étranger l'unité nationale repose sur le sentiment qu'il faut former un corps près à faire la guerre pour se défendre. Par la généralisation des échanges (mondialisation), les intérêts économiques produisent des alliances, mais aussi des rivalités (guerre économiques, psychologiques). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture