On part du collectif, la communauté primant sur l'individualité, et non pas de l'individu, terme apparu très tardivement. L'individu est naturellement égoïste et individualiste, centré sur ses propres intérêts : l"amour de soi" et une idée beaucoup plus forte aujourd'hui qu'autrefois. Si on fait de l'individu ce qui comte le plus, le passage à la vie en communauté devient un problème.
Comment peut-on passer des individualités à la communauté ? (politique), ou bien, comment peut-on passer de l'État de nature à l'état civil ?
Etat de nature : hypothèse philosophique selon laquelle l'Homme originel était totalement indépendant (ce qui n'a probablement jamais existé) (...)
[...] L'Etat serait un progrès car mettrait en place l'idée d'intérêt général) distinction au bénéfice de la société, contre l'Etat. (tout pouvoir politique serait une menace pour l'individu, car tout pouvoir tend à être abusif) La démocratie au sens premier du terme (pouvoir du peuple, de tous les hommes) n'existe jamais réellement, cela reste un idéal. Les démocraties occidentales ne sont ps parfaites, ceux qui gouvernent ne représentent pas réellement le peuple. Cette démocratie reste une lutte, un combat à mener, il n'y aurait pas de raison pour que certains aient plus de chance d'avoir le pouvoir que d'autre. [...]
[...] Comment rendre compatible l'exigence de libertés, avec la vie en société ? l'autonomie politique comme fondement de l'autorité des lois Autonomie : se donner une loi à soi même : ceux qui font les lois y obéissent, principe de la démocratie : le peuple formule les lois auxquelles il est soumis, il s'autogère, les lois ne dépendent que de sa volonté} idéal démocratique. Une organisation est juste quand le peuple décide des lois auxquelles il est soumis. Par définition, les lois sont communes et générales, et s'appliquent à tous. [...]
[...] * se soumet à des lois avec un rapport de force : la soumission à un pouvoir est alors relative à la force de ce pouvoir. De plus, si la soumission à un pouvoir repose uniquement sur la force de ce pouvoir, on peut se questionner sur la durée de cette soumission: selon Rousseau (cf "Du contrat social") le droit du plus fort ne peut être durable car condamné a toujours être destitué, par un plus fort. * se soumet à des lois car il y trouve un interêt : calcul implicite, pour plus de sécurité par exemple. [...]
[...] LA POLITIQUE : la société et l'État, le droit et la justice Est ce que les lois doivent reposer sur un pouvoir central et souverain? De l'individu à l'Etat le postulat de l'individu premier On part du collectif, la communauté primant sur l'individualité, et non pas de l'individu, terme apparu très tardivement. L'individu est naturellement égoïste et individualiste, centré sur ses propres intérêts : l"amour de soi" et une idée beaucoup plus forte aujourd'hui qu'autrefois. Si on fait de l'individu ce qui compte le plus, le passage à la vie en communauté devient un problème. [...]
[...] Elle peut créer de nouveau maux : souffrance au travail, stress, sensation de sociétés disloquée groupe = sensation protectrice. la solution sociale démocrate comme moyen de réaliser une société juste Selon cette théorie, les chances de chacun de seraient jamais égales au départ : différences sociales . Une société égalitaire (même droit pour tous) ne serait alors pas forcément une société juste, car un droit formel est inutile si il ne peut être exercée : certains droits requièrent des conditions matérielles. [...]
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