Redoutables par la diversité de leurs nuances, les formules de politesse ont une importance toute particulière. L'en-tête frappera votre correspondant dès le début de sa lecture ; la formule finale viendra nuancer l'impression générale donnée par votre lettre : désinvolte, elle irritera ; trop respectueuse, elle risquera de paraître exagérée.
[...] à un ami ou une amie Veuillez accepter, cher ami, l'assurance de ma cordiale sympathie. Recevez, chère amie, l'expression de ma respectueuse amitié. Croyez, chère François, à mon amical souvenir. Bien amicalement à vous. / Toutes nos amitiés. / Cordialement vôtre. Amicalement. [...]
[...] Les lettres que vous écrirez peut-être On trouvera ci-dessous, classées par catégorie sociale, les formules de politesse les plus couramment admises. Que l'on ne s'effraie pas de leur diversité : dans la grande majorité des cas, ces formules ne sont pas impératives ; seule doit être respectée la nuance qu'elles impliquent. Envoyer à un personnage haut placé votre très haute considération ou votre respectueuse considération n'a guère d'importance, et nul ne saurait en prendre ombrage ; par contre, ce même personnage trouverait sans doute un peu trop familiers vos meilleurs sentiments ou vos salutations bien sincères Notons que le mot hommage qui apparaît dans la formule finale, appartient au langage masculin. [...]
[...] Un non catholique écrira : Que votre Sainteté daigne accepter l'assurance de mon profond respect. Pour écrire à un souverain ou à une souveraine, l'en-tête est Sire (ou Madame), la formule employée dans le corps de la lettre, qui doit être écrite à la troisième personne, Votre majesté, et la formule finale : Je suis avec le plus profond respect, Sire, de Votre Majesté le très humble et très obéissant serviteur. Pour un prince souverain (Monaco, par exemple), on écrit Monseigneur ; dans le corps de la lettre, écrite à la troisième personne, Votre Altesse royale ; et pour finir : J'ai l'honneur d'être, Monseigneur, de Votre Altesse royale le très respectueux et très dévoué serviteur. [...]
[...] Les femmes écriront Colonel, Général, ou Monsieur. Si l'on est personnellement lié avec un officier supérieur, on écrira cher Commandant, cher Colonel, cher Général et ami Commandant Commandant (Mon Commandant) / Veuillez agréer, Commandant (Mon Commandant), l'expression de mes sentiments respectueux Colonel (ou lieutenant-colonel) Colonel (Mon Colonel) / Je vous prie de croire, Colonel (Mon Colonel), à l'expression de mes sentiments très respectueux Général Général (Mon Général) / Je vous prie de croire, Général (Mon Général), à l'expression de mon respect Maréchal Monsieur le Maréchal[7] / Veuillez agréer, Monsieur le Maréchal, l'expression de mon profond respect. [...]
[...] Pourtant, nous aurions tort de nous plaindre : les règles observées il y a peu de temps encore étaient autrement plus strictes, qui prenaient bien davantage en considération le sexe, l'âge et surtout la situation sociale du destinataire, et voulaient que l'on envoie à un fournisseur ses civilités empressées ou que l'on écrive aux gens de maison en disant mon bon Gustave ma bonne Sidonie . De nos jours, une certaine souplesse est admise dans les lettres que nous écrivons couramment, et des règles plus simples se sont imposées. I. Formules de tous les jours A. L'en-tête A un inconnu, nous écrirons Monsieur ; quand nous le connaîtrons de puis quelque temps, cher Monsieur et ami ; ou Monsieur et cher collègue, cher collègue, cher collège et ami ; ou Monsieur et cher confrère, cher confrère, cher confrère et ami, cher ami. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture