La pensée philosophique : de l'antiquité à nos jours

Résumé du document

Au 5ème il y a beaucoup de Sophistes ; ce sont des "philosophes professionnels" payés par des riches grecques en tant que précepteurs. Ils faisaient de la manipulation des mots leur travail en inventant la rhétorique mais ne se souciaient pas de la raison ni ne s'embarrassaient de convictions. Socrate quant à lui pense que la philosophie sert à découvrir une nouvelle façon de voir le monde (mais pas encore de le changer). Il affirme que chacun détient en lui la vérité mais elle est noyée dans ses préceptes. Socrate est jugé dangereux, il est condamné à se suicider en buvant la ciguë (lire Apologie de Socrate).

Pour Socrate, l'Essence des choses est à chercher à l'extérieur du Monde. Tout n'est qu'idée.

Pour Aristote, l'Essence des choses est à l'intérieur du Monde et il faut faire un inventaire de tout ce qui y existe afin de mieux le cerner.

Au troisième siècle le monde grec est en chaos politique, en guerre civile. Emergent deux autres modes de penser ; L'Epicurisme et le Stoïcisme d'Epictète. Les deux visent le bonheur en construction individuelle (en quelque sorte un mode d'emploi du bonheur). Les épicuriens se retirent de la société vivent dans un microcosme ou ils suppriment la peur, les épicuriens prônent la satisfaction du corps mais ne se livrent pas à des orgies perpétuelles. Les Stoïciens quant à eux considèrent le corps suspect (...)

Extraits

[...] Marc Aurèle en plus d'être un philosophe est empereur romain. Il a notamment écrit pensés pour moi-même. Puis c'est l'apparition du Christianisme, c'est l'introduction de l'idée de Dieu mais d'un Dieu qui n'a rien de mythologique. La Bible est texte de référence. L'homme n'a plus à ce poser de questions de grands penseurs ne remettent pas en question l'idée de Dieu (comme saint Augustin par exemple). Il faudra patienter jusqu'au 15eme siècle, siècle de la renaissance, pour assister à la réapparition de la philosophie. [...]

[...] Socrate quant à lui pense que la philosophie sert à découvrir une nouvelle façon de voir le monde (mais pas encore de le changer). Il affirme que chacun détient en lui la vérité mais elle est noyée dans ses préceptes. Socrate est jugé dangereux, il est condamné à se suicider en buvant la ciguë (lire Apologie de Socrate). Pour Socrate, l'Essence des choses est à chercher à l'extérieur du Monde. Tout n'est qu'idée. Pour Aristote, l'Essence des choses est à l'intérieur du Monde et il faut faire un inventaire de tout ce qui y existe afin de mieux le cerner. [...]

[...] Il doit revenir sur ces pas et éclairer les autres hommes sur leurs erreurs. C'est la dialectique descendante. Lorsqu'il revient le philosophe peut être considéré comme fou, il est en opposition avec les valeurs du monde sensible. Il n'est plus capable de vivre correctement dans ce monde, il en décrypte les illusions. Les autres se moquent de lui. Ils vont parfois même jusqu'à le tuer ; Socrate a été tué pour avoir essayé d'accomplir sa mission en éclairant les autres hommes sur les erreurs du monde sensible. [...]

[...] N'ayant rien vu d ‘autre dans leur vie que ces ombres, les prisonniers considéreraient alors les ombres comme des objets réels, cette illusion serait renforcée par le fait qu'entre eux ils utiliseraient le même mot pour désigner cette ombre. Lorsque l'ombre d'une fleur apparaîtrait l'un dirai «tien une fleur et l'autre comprendrai. C'est l'illusion fondamentale. Les chaînes des prisonniers sont allégorie de l'éducation. Pour Socrate lorsque les Athéniens éduquent leurs enfants ils transmettent les certitudes de leur ignorance. Socrate incite à se soucier d'un monde sensible. Il ne faut pas se suffire de la forme des choses. [...]

[...] Socrate utilise le mot «soleil car le mot «vrai n'est pas une totale abstraction. En disant «vrai je me rapporte à des notions précises et humaines. Voir le Soleil c'est arriver à la théoria, admirer le monde tel qu'il est fondamentalement, dépasser le connaître. On ne peut pas aller au-delà. Cette quête du vrai est appelée dialectique ascendante. Mais pour Socrate le philosophe à une mission, il ne peut pas vivre hors de la caverne, hors de la société et du monde sensible. [...]