Cours complet d'introduction à la philosophie. A quoi sert-elle exactement ? A-t-elle une réelle utilité ? Comment est-elle née ? Ce cours répond à ces questions et est composé de quatre parties dont une étude de texte extrait de la Métaphysique d'Aristote.
[...] Il y a d'ailleurs un aspect pratique dans l'image qu'on se fait du sage : nonseulement il sait des choses (aspect théorique) mais il sait vivre, il vit bien et sait ce qu'il fait faire (aspect pratique), c'est pourquoi on lui demande conseil. Descartes dit finalement une chose très simple : plus on a de connaissances, mieux on vit. [...]
[...] C'est une contradiction flagrante, c'est pourquoi la philosophie doit commencer par détruire les opinions. En effet, l'opinion a la fâcheuse tendance de se prendre pour la connaissance. Souvent, quand on ne sait pas, on croit savoir, et cet état est pire que l'ignorance car on ne sait pas qu'on ne sait pas (double ignorance) et, croyant savoir, on estime n'avoir rien à apprendre. Voilà pourquoi il faut commencer par détruire cette opinion. Etapes de la connaissance selon Socrate et Platon : Ne pas savoir qu'on ne sait pas (double ignorance) : croire savoir. [...]
[...] Par exemple, dans le Ménon, Ménon demande à Socrate si la vertu s'enseigne. Socrate lui dit : commençons par définir la vertu. Ménon propose d'abord, en guise de définition, une liste d'exemples, à quoi Socrate réplique : je t'ai demandé la vertu et tu m'as donné un essaim de vertus. La deuxième définition proposée par Ménon est : la vertu est la capacité de commander. Socrate lui demande : et la vertu de la femme ? Ménon répond alors : c'est d'obéir. [...]
[...] Au cours de son existence, l'homme enchaîne les moyens et les fins, chaque fin devenant, une fois atteinte, un moyen pour atteindre une nouvelle fin, et ainsi de suite, jusqu'à la fin ultime qu'on appelle le bonheur. Le bonheur est une fin en soi dans la mesure où il n'est le moyen de rien d'autre. Les choses qui ont le plus de valeur sont donc inutiles. En effet, la fin a plus de valeur que de moyens et la fin en soi a même une valeur absolue. [...]
[...] Qu'est-ce que la philosophie ? On définit une science par son objet d'étude : l'arithmétique (science du nombre), la physique (science de la nature), la sociologie (science des faits sérieux), la théologie (science de Dieu.) La philosophie n'a pas d'objet propre, tout l'intéresse. N'ayant pas d'objet propre, elle doit se distinguer par la manière dont elle aborde ses objets. Dans l'opinion que le vulgaire se fait du philosophe, celui-ci se caractérise par sa culture, son aisance verbale mais aussi par son art de couper les cheveux en quatre, c'est-à-dire de compliquer à loisir. [...]
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