Il s'agit de l'ensemble des textes écrits par les philosophes. Quelle est la particularité de ces textes ? Il ne s'agit pas d'un texte économique, juridique, poétique... Quelle est l'originalité de la philosophie ? C'est un rapport entre l'originalité et l'origine. L'originalité est dans son origine.
Nous allons voir l'histoire de la philosophie pour trouver son origine. On parle de philosophie présocratique et de philosophie postsocratique.
Socrate est le fondateur de la philosophie. Il a créé une discipline qui n'était pas littéraire et qui veut dire « l'amour de la sagesse ». Le philosophe est celui qui veut comprendre.
Ennemis de la philosophie :
- L'ignorance : au temps de Socrate, il y a des gens qui estiment que l'Homme ne peut pas savoir. L'ignorance est due à sa condition d'Homme. Socrate pense qu'en pratiquant la science, on peut connaître le monde.
- Les préjugés : celui qui prétend savoir sans avoir étudié la question.
- Les stéréotypes : préjugés répandus, communs, partagés par beaucoup. Préjugé public.
- Le dogme : affirmation sans preuve, admettre quelque chose car cela nous fait plaisir.
- L'opinion : avis ou opinion n'ont pas de valeur car ils ne sont pas démontrés, il faut avoir une opinion étayée.
- L'illusion : le phénomène vu en petit est exactement le contraire de ce qui est grand. L'Homme a l'impression que le soleil tourne autour de la Terre alors que c'est le contraire. Le philosophe veut analyser les illusions pour faire apparaître la réalité.
L'originalité de la philosophie consiste à écrire des textes qui luttent contre l'ignorance, les préjugés, les stéréotypes, le dogme, l'opinion et l'illusion. (...)
[...] Ce qui induit du surtravail. Marx a montré que dans l'Histoire, le travail non payé était en rapport avec la nature et l'organisation de la société. Il a montré le rapport entre des types de sociétés et le travail non rémunéré. Le salariat est la dernière forme d'esclavage, c'est un esclavage rémunéré. Il montre le rapport entre des modes de production et l'existence des classes sociales. A l'époque de l'esclavage c'était les maîtres et les esclaves. Au moyen-âge c'était les seigneurs et les paysans. [...]
[...] Les Hommes ne savent pas gouverner. La théocratie est aussi une société dont la constitution est fondée sur un texte religieux. Exemple : USA, Iran, Israël. L'écrivain tchèque Kundera dans L'art du roman a écrit que les Hommes sont capables d'écrire des histoires mais pas de les comprendre. Pour illustrer sa théorie, il utilise un proverbe d'Europe Central : Quand l'Homme pense, Dieu rit André Malraux, premier ministre de la culture. Le roman n'est qu'un misérable tas de petits secrets Dans la mesure où le roman expose la vie des Hommes, cette vie est considérée par Malraux comme d'abord pauvre, puis en désordre et anecdotique par opposition à Dieu qui est riche, vrai et intéressant. [...]
[...] Il a perdu sa place dans l'espace. - Avec Darwin et son œuvre Origine de l'évolution des espèces Il a élaboré la théorie selon laquelle l'apparition de l'Homme était due à la transformation d'une espèce mammifère : les singes. Ils étaient les premiers, ils sont devenus les derniers (dernière phase de l'évolution). L'Homme a ainsi perdu sa place dans le temps. - Avec Freud lui-même et sa théorie de l'inconscient. Une part du fonctionnement de la conscience n'est pas consciente. [...]
[...] Quelque chose qui apparait puis disparait. C'est ce que l'on appelle la phénoménologie de l'esprit = métamorphose des phénomènes les uns dans les autres. Pour Feuerbach ce qui compte c'est de dire que Dieu est le créateur. Dans la religion, l'Homme a passé Dieu comme créateur car il ne se considère pas assez fort. Tant que l'Homme sera faible scientifiquement et techniquement tant qu'il ne sera pas puissant, il attribuera cette création à un autre. Mais dès l'instant où il s'approprie l'histoire, il devient propriétaire et donc il n'a plus besoin de Dieu. [...]
[...] Dans tous les cas, on doit se comporter comme un membre de la communauté humaine c'est-à-dire dignement. Il ne faut jamais instrumentaliser l'autre, chacun est digne d'être considéré humainement parlant, il faut respecter sa vie. Que m'est-il permis d'espérer ? Cette partie de la phrase appartient au domaine du futur, futur qui est livré à la conjoncture. Il faut espérer raisonnablement, autrement dit, il ne faut pas croire que le futur va tout renverser. L'avenir que Kant souhaite à l'humanité est une république universelle c'est-à-dire une république sans nation où les Hommes sont suffisamment sages pour se considérer pareil, une république avec la paix universelle. [...]
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