Cours de philosophie des sciences ayant pour objet : « La matière, l'esprit et le vivant ».
[...] Trois possibilités se présentent à Descartes : soit cette chose que nous sentons et qui est différente de notre esprit est produite par dieu, soit c'est une créature spirituelle qui n'est pas moi, soit c'est un corps, c'est-à-dire une chose effectivement étendue en 4.6 longueur, largeur et profondeur. Les deux premières éventualités ne sont pas tenables car dieu ou la créature spirituelle ne peuvent créer des représentations qui puissent nous tromper dans nos jugements. " L'âme est consciente que ses sentiments ne procèdent point d'elle seule, et ne peuvent se rapporter à elle de cela seule qu'elle est une chose pensante1". Principes de la Philosophie, II R. Descartes. [...]
[...] Berkeley consiste à montrer que la notion de matière est dépourvue de sens. Cette critique s'articule autour de trois thèses : Les objets sensibles sont les choses que nous percevons uniquement par les sens, cela signifie qu'une chose n'existe que si et seulement si elle est perçue par l'esprit : " Esse est percipi " : " Exister, c'est être perçu soit immédiatement par l'esprit, soit par un autre esprit que soi. Les choses que nous percevons par les sens sont uniquement des idées. [...]
[...] Lettres & sciences humaines Philosophie générale Année académique 2007 2008 Philosophie & Sciences Sciences & Philosophie Philosophie des sciences 1.6 "Philosophie des sciences" La matière, l'esprit et le vivant Introduction. La matière, l'esprit et le vivant peuvent être compris sur deux points de vue : soit ce sont trois ordres différents, incomparable ayant chacun leur logique propre, soit il est possible de réduire ces trois ordres à un seul. A partir de là, il est possible de poser les questions suivantes : soit le vivant est une union entre l'esprit et la matière, soit tout n'est qu'un esprit ou enfin tout n'est que matière. [...]
[...] Berkeley) La relation de la matière à l'esprit Qu'est-ce qu'un être vivant ? Pichot dans Histoire de notion de vie '' montre que les êtres vivants comme les objets inanimés sont de pures productions de la nature Toutefois, les êtres vivants ont des caractéristiques qui leurs sont propres : a l'individualité. b l'interdépendance des parties qui sont en mouvement les unes par rapport aux autres. c génération (naissance) et corruption (mort). d nutrition et reproduction. e le fait que les êtres vivants opèrent une croissance par assimilation et non par juxtaposition. [...]
[...] Il y a donc des sentiments dont l'âme n'est pas le sujet et qui pourtant l'affecte. Or, cela n'est possible qu'en concluant à l'idée que l'âme est unie à quelque chose qui est différent d'elle : le corps. Cela permet alors de formuler une triple conséquence : L'homme n'est pas simplement un esprit, une âme (cf. Cogito de Descartes : "Je pense donc je suis" qui prouve que l'homme est une chose pensante). Il est également un corps. Ce corps est une matière qui se définit comme une substance étendue (largeur, longueur, profondeur). [...]
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