Étude des caractéristiques majeures de l'existentialisme tel que le conçoit Sartre.
[...] La différence entre les notions de nature humaine et de condition humaine est donc capitale puisqu'elle détermine la liberté de l'homme. Définir et expliquer les concepts d'angoisse, de délaissement et de désespoir d'après Sartre. L'angoisse : ce sentiment ontologique est lié à la responsabilité totale de l'homme qui est écrasante car l'homme se choisit lui-même mais en se choisissant il fixe aussi une norme, une valeur (ce que l'homme doit être). Ainsi, son engagement dans l'action n'est pas strictement individuel : il a une portée universelle. [...]
[...] Comme je ne peux compter sur des valeurs fixées par Dieu, je ne peux pas déterminer à priori ce que je dois faire. Ainsi, être désespéré ne signifie pas que je cesse d'agir (quiétisme) mais signifie que je ne compterai pas sur des possibles fixés à priori. Je compterai sur l'ensemble des probabilités qui rendent mon action possible . Pour Sartre, le possible ne préexiste pas au réel. Je peux compter sur certaines probabilités objectives. Pour Sartre, le possible succède au réel car il est produit par mon action. [...]
[...] Les possibles ne sont pas prévus par Dieu, c'est la volonté humaine qui invente ses possibles. Pour Sartre, je ne saurai ce qui est possible qu'après avoir agis. Il faut d'ailleurs noter la contradiction avec la formule stoïcienne : il vaux mieux changer ses désirs plutôt que l'ordre du monde Il n'est donc pas logique pour Sartre de renoncer à priori. [...]
[...] Ainsi, d'après le cogito sartrien, c'est autrui qui me fait accéder à l'être, à la réalité, cela permet donc à la conscience de soi de se confondre avec le pour-soi (rapport à soi et non substance , Sartre définit le pour-soi Sartre définit comme la manière d'être de l'existant humain). Quelle est la différence entre le concept de condition humaine et celui de nature humaine ? Sartre refuse l'idée que l'humanité est inscrite dans une essence, donnée à la naissance. Il préfère parler de condition universelle de l'homme. Nous allons voir en quoi ces deux termes ne sont pas équivalents. [...]
[...] En ce sens, l'existentialisme est un humanisme, c'est à dire une doctrine qui attribue à l'homme une dignité particulière. L'homme est un être qui n'est jamais figé en une essence mais qui toujours se fait, alors il faut bien lui donné une dignité éminente et lui assigner une finalité : donner un sens à ses actes. Résumer les critiques du marxisme et des catholiques : L'existentialisme a suscité beaucoup d'intérêt et de curiosité, mais cette philosophie a également été l'objet de nombreuses contestations. [...]
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