Cours de Philosophie (Terminale) traitant le thème de la religion.
[...] La démonstration mathématique est une démonstration tautologique. Or, si Dieu est un être conforme à un principe, cela voudrait dire que son existence dépend de ce principe ce qui est impensable. Si la démonstration de l'existence de Dieu est comparable à celle que l'on retrouve dans les sciences expérimentales, Dieu serait alors soumis à des principes naturels. Pour Kant, on ne peut connaître que ce dont on a l'expérience, ce que la sensation nous donne à percevoir. La raison s'empare de cette sensation pour la mettre en ordre. [...]
[...] Cependant, Aristote en définissant la métaphysique, comme la science des principes premiers et des premières causes, fait de la religion une branche de la philosophie. Aristote n'oppose pas foi et raison, philosophie et religion. Dans les religions monothéistes, la raison n'est pas exclue, le discours théologique est assez rationnel mais s'appuie sur une foi préalable. La philosophie ou la raison ne peuvent être que subordonnées à la foi (seulement supplétifs.) Pendant tout le Moyen-Age, la philosophie a un rôle supplétif Descartes et Pascal a. [...]
[...] Des connaissances réelles, rationnelles, prouvées vont se développer et l'homme va se comporter plus humainement. Autrement dit, il y a un optimisme qui se développe intensément au siècles des Lumières. Que dit la chrétienté à propos de l'homme ? Il est un être imparfait depuis le péché originel, il nécessite une autorité qui le redresse. La position chrétienne est donc pessimiste. Selon les Lumières, l'homme peut se parfaire en ce monde, à condition qu'il développe des connaissances sures. Pour des gens comme Voltaire, Diderot, Rousseau, d'Alembert { . [...]
[...] La religion avance un certain nombre de valeurs, des valeurs dites absolues, transcendantes, au-dessus et au-delà de l'individu humain qui seraient valables partout et de tout temps. Peut-on avoir une société sans valeurs transcendantes ? La religion serre de référence et renforce le lien social. Elle fonde la vie morale. Peut-on exclure de la société la vie religieuse sans exclure la vie morale ? Quelle est l'origine des règles morales, qu'est-ce qui fonde la vie éthique ? Peut-il y avoir un fondement économique, politique { . } à une vie éthique ? I. [...]
[...] Si la religion fait partie de la culture, elle fait aussi partie de l'action. Les formes extérieures de la religion peuvent flatter l'imagination et dispenser d'être vertueux. Quelqu'un peut s'acquitter de ce type de contrainte sans avoir une attitude particulièrement morale. Les rites de la religion extérieure peuvent être considérés comme des actes magiques. On a l'impression qu'en jouant sur l'image d'une réalité, cette dernière peut être transformée. Par exemple, l'envoûtement. "La conduite émotive est un comportement magique" selon Sartre. [...]
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