La justice semble être une valeur inscrite au coeur de l'Homme puisque ce dernier est incapable d'éprouver l'injustice dès son plus jeune âge. D'un point de vue politique, la justice est un contrat pour la liberté mais aussi le combat pour la justice où l'acte de l'envahisseur semble injuste. L'ambition peut dépasser l'envie de justice. La base de la justice est l'égalité. La justice a une valeur exceptionnelle par rapport à la vie humaine puisque l'histoire nous propose de nombreux exemples où l'Homme préfère mourir que vivre sans justice. La notion de justice est très polysémique et entachée d'une intensité ; et ces éléments rendent difficile la possibilité d'établir une définition claire de cette notion (...)
[...] Pour que la justice règne dans la cité, chacun doit rester à sa place. La justice ne se réduit pas à une qualité morale, elle a aussi une dimension sociale parce que la moralité présente une importance fondamentale pour tout ordre social (texte d'Aristote : la vertu de justice est vertu achevée parce que celui qui la possède est capable la pratiquer envers autrui et pas seulement envers lui-même Ainsi selon Aristote, la justice est surtout destinée à régler nos rapports à autrui alors que toutes les autres vertus même si elles ont des conséquences indirectes externes sont des vertus intérieures, qualité propre à une personne, tandis que la justice est une vertu communautaire. [...]
[...] Le droit se confond donc avec la loi positive mais ce qui est droit dépasse la loi. La justice est ce qui commande, ce qui ordonne. La coutume a imposé la loi, puis petit à petit s'est détachée une autorité inconnue pour faire respecter la loi. La justice cesse de se confondre avec la somme de toutes les autres vertus. Elle est réglée par le droit et relève des fonctions du juge. Le droit est un organe public qui permet que la justice soit invariable. [...]
[...] Car c'est la vertu qui est tournée vers les autres. I. Les différents domaines de la justice A. Justice et société L'émergence de la justice dans la Grèce antique la fait apparaître comme la plus haute instance de régulation, une valeur divine à laquelle se mesurent tous les comportements, toutes les décisions des hommes et toutes les autres valeurs. La justice tient sa valeur normative dans l'Antiquité de son appartenance au monde divin et agir selon la loi morale éternelle supérieure à toutes les autres lois écrites de la cité, c'est participer à cet acte divin. [...]
[...] Le droit serait un moyen aux mains des puissants pour instaurer une inégalité chimérique (illusoire). Le droit ne serait donc qu'une arme politique pour assurer et protéger un état de fête et ne doit pas être pensé en termes de justice mais en termes de domination. Ainsi la question qui se pose est comment élaborer un pouvoir de droit qui seul mettrait à l'abri des abus du pouvoir et garantirait la justice. Le pouvoir politique est donc la source du droit. [...]
[...] La loi de la Nature se confond justement avec la puissance d'agir avec les passions. Elle guide aussi bien l'Homme que l'animal et lui impose une façon d'être et de faire critique. Par conséquent pour Spinoza, le droit de la Nature ne peut-être à la base du droit positif, où l'on ne trouve que les déterminations biologiques. L'Homme est obligé de créer ses propres lois en ayant recours à la raison justement pour poser des limites au droit naturel et nous permettre ainsi de progresser. [...]
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