Cours de philosophie du droit

Résumé du document

Le Droit est une dimension de l'existence humaine qui a beaucoup intéressé les philosophes. Les normes de conduite en société, les rapports économiques, la justice et ses institutions, le procès, l'accusation et la punition, l'idée même de droit et ses épigones (droit naturel, droit des gens, droit public, droit civil...), celle d'obligation, etc., sont en Philosophie des thèmes rémanents que ce cours tente de refléter.

Extraits

[...] Toute une partie de cet ouvrage est consacrée aux mots du droit. XIII siècle, St Thomas d'Aquin : C'est un moine dominicain, il écrit à l'époque très importante où l'on a redécouvert tous les écrits d'Aristote. Sa principale œuvre est la Somme théologique. Une part considérable de la seconde partie est consacrée au droit. Sa pensée est approfondie jusqu'au début du XVII. XV-XVII siècle, la seconde scolastique : Cette méthode d'enseignement avait été mise au point par Abélard connu pour le Sic et non. [...]

[...] Le droit naturel s'est trouvé promu au fondement du droit international public. Grotius écrit à la fin du XVI et au début du XVII siècle. Il écrit Le droit de la guerre et de la paix en 1625. Grotius a pour souci fondamental de préserver l'unité de l'Europe. Grotius recluse le scepticisme : il faut démontrer l'existence d'une vérité sur laquelle tout le monde peut tomber d'accord. Il s'oriente vers le droit naturel et plus spécifiquement vers le droit des gens. [...]

[...] Pour que la paix sociale subsiste, il est bon que les biens soient répartis. Ainsi, il faut d'abord une constitution politique pour déterminer les biens que chacun peut posséder en propre ; puis fixer le domaine des échanges, des commutations. Le droit public se situe alors plutôt du côté des égalités géométriques, alors que le droit privé favoriserait les égalités arithmétiques. III- La loi le juge et l'équité Chez les Grecs et les Latins, il y a toujours en rapport avec le droit deux institutions : le législateur et le juge. [...]

[...] IV siècle av J.C., Socrate et ses disciples : Il n'a rien écrit, mais s'est survécu grâce à son disciple Platon. Platon a eu pour élève Aristote. Platon est intéressant de par la République mais également par le Gorgias, le Criton et l'ouvrage inachevé : Les lois. Aristote écrit deux ouvrages majeurs : l'Ethique à Nicomaque et la Politique. I siècle av J.C., Cicéron : Il a adapté à la pensée romaine celle d'Aristote et a vulgarisé le stoïcisme. On peut citer trois ouvrages : les Lois, la République et les Devoirs. [...]

[...] Au moins en philosophie, il n'y a aucune trace palpable d'interprétations divergentes de ce terme. Jus peut se traduire comme ce qui est juste et renvoie bien à l'idée de proportion et de mesure. Dante dans De la monarchie définit du droit comme une proportion réelle et personnelle d'un homme à un autre Cinquante ans plus tard, au milieu du XIV siècle, Gerson précise que le droit est une faculté ou un pouvoir proche qui revient à quelqu'un selon la règle de la justice On est ici très près de l'actuel droit subjectif. [...]