Le devoir est un verbe substantivé : le devoir correspond à ce que je dois faire. Le verbe est pris au sens de l'obligation plutôt que de la nécessité.
Du côté de la nécessité il n'y a ni la liberté ni le choix alors que je suis encore libre dans l'obligation puisque je peux toujours ne pas faire mon devoir.
Le devoir peut-il vraiment être libre ou bien n'est-il jamais consenti que sous la contrainte ? C'est-à-dire suis-je capable de m'obliger au point de faire mienne la règle qui me contraint ou au contraire les règles du devoir me restent-elles toujours extérieures ?
En outre sur quoi porte le devoir ? Quel est son contenu pour qu'il soit ressenti comme une obligation à laquelle le sujet se doit de souscrire ?
Le devoir a-t-il une dimension universelle et trouve-t-il dans cette universalité son réel fondement ? (...)
[...] Le devoir que l'on fait observer aux autres ne serait rien d'autre qu'une occasion de satisfaire un désir trouble qui prend la morale pour alibi. Le désir de punir de commander, la recherche chez l'autre d'une souffrance équivalente à la notre, sur le modèle de la loi de Talion. Nietzsche met donc l'accent sur les possibles dévoiements de la morale qui feraient de l'exercice du devoir une oppression de la vie, une manière d'étouffer les possibilités créatives de l'homme et de brimer sa liberté. III/ Valeur du devoir 1. Le devoir moral, un acte religieux ? [...]
[...] En outre sur quoi porte le devoir? Quel est son contenu pour qu'il soit ressenti comme une obligation à laquelle le sujet se doit de souscrire? Le devoir a-t-il une dimension universelle et trouve-t-il dans cette universalité son réel fondement? Le devoir comme expression de la morale La morale en tant que norme, règles de conduite fonctionnant sur la distinction entre le bien et le mal semble le champ d'application du devoir Le devoir a pour but la réalisation d'une fin Dans un premier sens, le devoir se présente comme l'obligation de préparer l'avènement de fins (buts) considérées comme bonnes (le bien, la paix, la richesse, etc . [...]
[...] Du coté de la nécessité il n'y a ni la liberté ni le choix alors que je suis encore libre dans l'obligation puisque je peux toujours ne pas faire mon devoir. Devoir signifie alors: s'obliger. Dans le devoir, c'est donc moi qui m'oblige librement. Pourtant j'ai plus souvent l'impression d'être obligé de répondre à une nécessité inférieure, plutôt que d'obéir à une volonté personnelle. Le devoir peut-il vraiment être libre ou bien n'est il jamais consenti que sous la contrainte? C'est à dire suis-je capable de m'obliger au point de faire mienne la règle qui me contraint ou au contraire les règles du devoir me restent-elles toujours extérieures? [...]
[...] Kant, Ibid. Le sentiment moral Kantien exclusivement produit par la raison le plaisir ou le bonheur ne sont point ses mobiles déterminants. Le devoir se revêt dès lors d'un caractère de pénibilité; il est souvent synonyme de déplaisir et c'est justement ce trait distinctif qui semble avoir aussi contribué à sa respectabilité. Le bonheur dès lors paraît suspect puisque l'effort, la contrainte y sont absents. Rigidité, austérité voire souffrance s'avèrent dès lors les corollaires obligés de la représentation du devoir. [...]
[...] Or une telle entraide exige la fiabilité de chacun, la capacité de promettre d'honorer ses engagements. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture