Dissertation philosophique sur la croyance et le savoir. Le problème est de croire savoir alors qu'on ne sait pas. Que pouvons-nous savoir ? Qu'est ce que véritablement le savoir ? Souvent, nous croyons savoir sans savoir que nous croyons.
Croire c'est croire savoir sans savoir qu'on croît, c'est être persuadé de posséder la vérité. Le propre de la croyance c'est de résister à la critique et de s'imposer par la force ou la persuasion ou l'habitude parce qu'elle n'a pas de justification à faire valoir. Contre les croyances, la crédulité, les scientifiques se sont efforcés de construire un savoir objectif vérifiable fondé en raison. Ce savoir a toutefois donné lieu à la constitution de nouvelles formes de croyance : le rationalisme dogmatique, métaphysique, scientisme, fausses sciences.
Quelle est la cause de ce retour de la croyance au coeur d'un mouvement qui prétendait l'éliminer ? Ne faut-il pas faire une place conséquente à la croyance à côté de la raison pour éviter à la raison d'être crédule ? Ou alors faut-il adopter une attitude sceptique, c'est-à-dire ne rien croire ? Est-ce possible ?
[...] Coire et savoir. Croyance : jugement sans preuves objectives. Tenir pour vrai quelque chose sans pouvoir le démontrer universellement, à tout esprit rationnel, pour convaincre de ce qu'on dit ou pense. Croyance à une puissance de certitude très forte : foi Maths : Fondements hypothétiques mais universalisables dans un référentiel. Elles sont sans fondements objectifs pas sans justifications (sentiment, intuition, impression, expérience de ) trois grands types de croyance : Préjugé, illusion, opinion : persuasion subjectivement très forte parce qu'elle est irréfléchie, informulée, ne cherche pas à se justifier, va de soi. [...]
[...] On continue à croire par paresse d'esprit qui se complet dans ses croyances. L'homme reste dans ses croyances acquises plutôt que de chercher la vérité car il a peur de rester dans l'incertitude. Le doute cartésien porte sur la totalité de nos croyances et de notre savoir. Les sciences sont à ce stade assimilées à des croyances. Ce doute est méthodique, il n'est pas spontané. Il est intellectuel, volontaire, recherché ; c'est un doute créé, artificiel. L'esprit a la liberté, la force de suspendre les opinions pour ne jamais être trompé. [...]
[...] La croyance est subjective (c'est l'idée d'un savoir objectif). Cette opposition a été inventée, elle n'est pas dans toutes les cultures. Quand apparaît l'idée de croire ? En Grèce au 6ème siècle avec JC. On oppose aux mythes une conception logique et rationnelle du monde. Le mythe est un discours poético-religieux. Dans toutes les communautés, la conception du monde est d'abord religieuse, exprimée par des mythes où des récits qui expliquent tout, qui gouvernent tout et qui expliquent comment il faut vivre. [...]
[...] Est-ce que Platon va plus loin ? Fin livre 6 début livre 7 allégorie de la caverne Il nous dit ce qu'est le savoir par des images. Image de la ligne : AB = CD = AC donc BC= CB BC DE CE C'est une distinction et une classification hiérarchique des différents types de connaissances ou pseudo connaissances et des objets correspondants. Chaque partie représente le genre d'objet et l'état de l'âme. Genres d'objet : I représente le domaine du visible II représente le domaine de l'intelligible D représente le domaine des images, ombres, reflets et représentations C représente le domaine des plantes, animaux, objets fabriqués B représente le domaine des objets rationnels, maths, sciences A représente le domaine des idées, des formes Etats d'âmes : I renvoie à l'opinion II renvoie à la connaissance D représente les illusions, fantasmes, conjectures C représente les croyances, conviction, foi (pistis) B représente la connaissance discursive (par raisonnement) A représente l'intelligence, l'intellect et la science dialectique Les segments sont classés en fonction de leur degré d'obscurité, ou de clarté. [...]
[...] La superstition et la foi véritable ? La foi n'est-elle qu'une illusion teintée de mysticisme ? paraît une illumination de l'intérieur. Est-elle un super savoir ou la pire des illusions qui s'est déguisée en mysticisme ? Pascal veut penser la raison du point de vue de la foi. Croyance rationnelle : Kant. Elle est fondée sur la raisonnabilité, la croyance en Dieu, en l'immortalité Elle est fondée sur la raison pratique, la moralité, le sens du devoir et de l'universalité. [...]
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