Résumé précis et complet de l'ensemble des cours de philosophie au programme de la classe de Terminale et comportant ainsi 12 chapitres.
[...] N'est-il pas paradoxal de prétendre expliquer la création artistique ? Expliquer, c'est ramener le nouveau à l'ancien, l'inconnu au familier. Expliquer une création, c'est d'une certaine façon nier son originalité. Cependant, on remarque que la création d'une œuvre d'art n'est pas une création divine, produite à partir de rien. La création artistique est toujours mise en forme de matériaux préexistants : le cubisme doit beaucoup à Cézanne, par exemple. D'autre part, l'œuvre d'art est l'œuvre d'un homme qui a une histoire, qui appartient à une classe sociale et à un milieu déterminés. [...]
[...] L'art 1. L'art et la nature A. Le beau artistique n'est pas le beau naturel Le mot art est ambigu. Il peut renvoyer à la technique ou aux beaux- arts, au travail de l'artisan ou à celui de l'artiste. C'est dans ce dernier sens que nous prenons le mot. Sont considérés comme des arts toutes les activités humaines consacrées à la production du beau : la poésie, la musique, le théâtre, le dessin, la peinture, la sculpture, l'architecture, le cinéma, etc. [...]
[...] Quel est le sens de ces rites et de ces mythes ? D'après Auguste Comte, le mot religion, le mieux composé peut-être de tous les termes humains viendrait du verbe latin religare, relier La religion aurait pour fonction de rallier toutes les individualités L'essentiel de la religion serait le lien qui unit les fidèles dans une même communauté de croyances et de rites. Pour le sociologue Durkheim (1858-1917), disciple de Comte, rites et mythes serviraient avant tout à renforcer la solidarité du groupe. [...]
[...] En faisant d'autre part des formes de consommation des signes de distinction sociale, les échanges modernes occultent de plus en plus la part du travail dans la production : les objets apparaissent sur le marché dans des conditions de leur fabrication sont aisément oubliées. Seule compte leur valeur de signes : consommer, c'est confirmer sa propre capacité à échanger de l'argent disponible contre une quantité croissante d'objets. En apparence, l'œuvre d'art (même si on peut estimer sa valeur d'échange) a des qualités lui permettant d'échapper à ce type de consommation. [...]
[...] On peut alors considérer qu'ils constituent le fondement même d'une dimension utopique de l'homme, et que notre incapacité à les combler définitivement est la marque de l'humanité, de notre éloignement de l'animalité, de notre inscription dans une histoire qui est toujours en cours et de notre appartenance à une culture. Un désir sans obstacles deviendrait peut-être vide, mais il est certain qu'un homme sans désir ne connaîtrait qu'une existence au rabais. Les échanges 1. Les formes fondamentales de l'échange Le terme échange possède un sens qui excède la seule économie. [...]
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